Commeau jour de la fĂȘte, Nous avons vu renaĂźtre au fond des yeux. L'espĂ©rance dĂ©jĂ  morte. 4 Nous avons vu le riche s'en aller, Le coeur et les mains vides, Nous avons vu le pauvre se lever, Le regard plein de lumiĂšre. 5 Nous avons vu se rassasier de pain. Les affamĂ©s du monde, Nous avons vu entrer pour le festin. Les mendiants de notre
Par Xinzhi, Chine Un jour, en aoĂ»t 2019, ma dirigeante m’a Ă©crit pour me demander d’aller chercher une sƓur qui habitait Ă  l’extĂ©rieur de la ville. J’ai vu que cette sƓur rĂ©sidait non loin d’une Église voisine de la nĂŽtre. J’ai pensĂ© Pourquoi est-elle transfĂ©rĂ©e dans notre Église ? Pourquoi ne va-t-elle pas dans celle qui est plus proche ? » Mais, rĂ©flexion faite, je me suis dit que notre Église avait besoin d’aide pour toutes sortes de tĂąches, et j’ai dĂ©cidĂ© d’aller chercher cette sƓur. Quel que soit son devoir, son aide serait la bienvenue. Puis j’ai lu dans la lettre que le nom de cette sƓur Ă©tait Zhu Yun, et je me suis soudain souvenue J’ai rencontrĂ© cette sƓur, il y a quelques annĂ©es. Elle a dans la quarantaine et reçoit bien les choses. S’il s’agit d’elle, elle pourrait mĂȘme devenir dirigeante ou ouvriĂšre ici. Ça me ferait une assistante de plus. » À cette pensĂ©e, j’ai Ă©tĂ© trĂšs contente. Qu’elle vive loin n’a plus comptĂ© pour moi, j’ai juste voulu la ramener Ă  l’Église sur le champ. GrĂące Ă  l’adresse indiquĂ©e dans la lettre, j’ai trouvĂ© sa maison, et j’ai frappĂ© Ă  la porte, mais la femme qui m’a ouvert Ă©tait ĂągĂ©e, ce n’était pas la sƓur dont je me souvenais. J’ai tout de suite dit DĂ©solĂ©, j’ai frappĂ© Ă  la mauvaise porte ! » J’allais partir, mais la femme m’a demandĂ© avec empressement Qui cherchez-vous ? » J’ai dit que je cherchais une certaine Zhu Yun. Elle m’a aussitĂŽt rĂ©pondu C’est moi. » Je l’ai suivie Ă  l’intĂ©rieur. En discutant avec elle, j’ai appris qu’elle avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e par le PCC et qu’elle avait passĂ© plus de trois ans en prison. La police la surveillait encore, depuis sa libĂ©ration, et elle ne pouvait donc pas assister aux rĂ©unions dans sa ville. Elle Ă©tait obligĂ©e d’aller chez son fils pour pouvoir reprendre sa vie d’Église. Apprendre dans quelle situation cette sƓur se trouvait m’a beaucoup déçue. J’ai pensĂ© Dommage que ce ne soit pas la Zhu Yun que j’ai connue. Si elle avait rejoint l’Église, ça m’aurait fait une bonne assistante. Cette Zhu Yun a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e, et la police la surveille encore. Cela signifie qu’elle ne peut faire aucun devoir au sein de l’Église. Notre Église manque dĂ©jĂ  de personnel, et quelqu’un va devoir se rĂ©unir avec elle en tĂȘte-Ă -tĂȘte. Si la police cible aussi les frĂšres et sƓurs qui sont en contact avec elle, les pertes vont ĂȘtre terribles ! Je ne peux pas l’admettre dans notre Église. Je vais Ă©crire Ă  la dirigeante pour lui demander qu’elle la transfĂšre dans l’Église prĂšs de chez elle. » AprĂšs m’ĂȘtre informĂ©e de sa situation, je me suis apprĂȘtĂ©e Ă  partir. Je ne lui ai pas demandĂ© si elle rencontrait des difficultĂ©s ou des problĂšmes. Elle m’a demandĂ© avec insistance Quand allez-vous revenir ? » J’ai rĂ©pondu machinalement Attendez ici. Je vous recontacterai une fois certains problĂšmes rĂ©glĂ©s. » En rentrant, je me suis lamentĂ©e, tout en marchant La dirigeante ne sait pas ce qu’elle fait. Zhu Yun habite si prĂšs de l’Église voisine, pourquoi quelqu’un de cette Église n’a pas Ă©tĂ© la chercher ? C’est si loin, pour nous. Nous allons perdre beaucoup de temps pour aller la voir
 » Dans mon cƓur, j’ai maugréé, tout en marchant vers le nord, et puis je me suis rendu compte que j’étais perdue. J’ai demandĂ© mon chemin et dĂ©couvert que j’étais partie dans le mauvais sens en sortant de la ville. Je me le suis demandĂ©, moi aussi J’ai dĂ©jĂ  pris cette route, comment ai-je pu me perdre ? » À ce moment-lĂ , je n’y ai pas prĂȘtĂ© attention. Une fois rentrĂ©e, j’ai Ă©crit une lettre suggĂ©rant Ă  la dirigeante de transfĂ©rer Zhu Yun dans l’Église prĂšs de chez elle. J’ai envoyĂ© cette lettre, et les jours suivants, je me suis sentie mal Ă  l’aise, comme si quelque chose n’allait pas. Je n’arrivais pas Ă  me calmer quand je lisais la parole de Dieu, ni Ă  me concentrer sur les sermons ou les Ă©changes. J’ai compris que j’avais peut-ĂȘtre fait quelque chose qui allait Ă  l’encontre de la volontĂ© de Dieu, alors j’ai vite priĂ© et cherchĂ© Dieu, en Lui demandant de m’éclairer et de me guider, pour que je me connaisse moi-mĂȘme. AprĂšs avoir priĂ©, je me suis soudain souvenue du jour oĂč je m’étais perdue. J’ai compris que lorsqu’il s’était agi d’admettre Zhu Yun dans l’Église, je ne m’étais souciĂ©e que de mes propres intĂ©rĂȘts. Si ça avait Ă©tĂ© bon pour moi, je l’aurais fait, sinon, j’aurais rĂ©sistĂ©, refusĂ©, et je me serais plainte. Je ne m’étais aucunement souciĂ©e de la vie de ma sƓur. Ce n’est que plus tard, aprĂšs avoir lu ces paroles de Dieu, que j’ai gagnĂ© une certaine comprĂ©hension de mon problĂšme. La parole de Dieu dit Les questions concernant les intĂ©rĂȘts d’une personne sont ce qui la rĂ©vĂšle, plus que tout le reste. Les intĂ©rĂȘts de chaque personne sont intimement liĂ©s Ă  sa vie, et tout ce avec quoi elle entre en contact chaque jour met en jeu ses intĂ©rĂȘts. Par exemple, lorsque vous dites quelque chose ou parlez d’un sujet, quels sont les intĂ©rĂȘts en jeu ? Lorsque deux personnes discutent de quelque chose, leurs intĂ©rĂȘts sont liĂ©s Ă  la question de savoir qui peut parler avec Ă©loquence et qui ne le peut pas, quelle personne est admirĂ©e et laquelle est mĂ©prisĂ©e. [
] En dehors de cela, qu’est-ce qui est liĂ© Ă  la poursuite des intĂ©rĂȘts chez une personne donnĂ©e ? Dans ce qu’ils font, les gens sont constamment en train d’évaluer, de peser, de rĂ©flĂ©chir et de se creuser la tĂȘte pour savoir ce qui leur sera bĂ©nĂ©fique et ce qui ne le sera pas, ce qui amĂ©liorera leurs intĂ©rĂȘts ou au moins Ă©vitera de les compromettre, ce qui leur vaudra les plus grands honneurs et le meilleur traitement matĂ©riel et ce qui fera d’eux les plus grands bĂ©nĂ©ficiaires d’une situation donnĂ©e » Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intĂ©rĂȘts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intĂ©rĂȘts de la maison de Dieu, et vendent mĂȘme ces intĂ©rĂȘts en Ă©change de la gloire personnelle Partie I », dans Exposer les antĂ©christs. Tant que les gens n’ont pas fait l’expĂ©rience de l’Ɠuvre de Dieu ni compris la vĂ©ritĂ©, c’est la nature de Satan en eux qui domine. Quelles sont les spĂ©cificitĂ©s de cette nature ? Par exemple, pourquoi es-tu Ă©goĂŻste ? Pourquoi protĂšges-tu ta propre position ? Pourquoi as-tu des Ă©motions si fortes ? Pourquoi te rĂ©jouis-tu de ces choses injustes ? Pourquoi aimes-tu ces flĂ©aux ? Sur quoi repose ton penchant pour de telles choses ? D’oĂč viennent ces choses ? Pourquoi es-tu si heureux de les accepter ? DĂ©sormais, vous avez tous compris que la cause principale de toutes ces choses, c’est que le poison de Satan est en l’homme. Quel est donc le poison de Satan ? Comment peut-il ĂȘtre exprimĂ© ? Par exemple, si tu leur demandes “Comment les gens devraient-ils vivre ? Pour quoi les gens devraient-ils vivre ?” les gens rĂ©pondront “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Cette seule phrase exprime la racine du problĂšme. La philosophie et la logique de Satan sont devenues la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils ne le font que pour eux-mĂȘmes et donc, ils ne vivent que pour eux-mĂȘmes. “Chacun pour soi, Dieu pour tous”, voilĂ  la philosophie de vie de l’homme, et cela reprĂ©sente aussi la nature humaine. Ces paroles sont dĂ©jĂ  devenues la nature de l’humanitĂ© corrompue, le vĂ©ritable portrait de la nature satanique de l’humanitĂ© corrompue, et cette nature satanique est dĂ©jĂ  devenue la base de l’existence de l’humanitĂ© corrompue ; depuis plusieurs milliers d’annĂ©es, l’humanitĂ© corrompue vit de ce venin de Satan, jusqu’à aujourd’hui » Comment suivre la voie de Pierre », dans Sermons de Christ des derniers jours. Cette parole de Dieu a rĂ©vĂ©lĂ© mon Ă©tat. J’ai vu que j’étais particuliĂšrement Ă©goĂŻste et mĂ©prisable. En toutes choses, je ne pensais qu’à mes propres intĂ©rĂȘts. Je voulais seulement maximiser ce qui m’était bĂ©nĂ©fique. Je ne pensais pas du tout Ă  mes frĂšres et sƓurs, et encore moins au travail de l’Église. Quand la dirigeante m’avait demandĂ© d’aller chercher Zhu Yun, j’avais pensĂ© que celle-ci allait pouvoir travailler pour l’Église, et que j’aurais ainsi une nouvelle assistante pour allĂ©ger ma charge et rendre mon travail plus efficace, ce qui aurait donnĂ© une meilleure image de moi, et j’avais donc eu hĂąte de la ramener. Mais quand j’avais vu qu’elle n’était pas la sƓur que j’avais connue, et qu’elle Ă©tait surveillĂ©e par la police, j’avais pensĂ© qu’elle n’allait pas pouvoir faire un devoir, et que quelqu’un allait ĂȘtre obligĂ© de se rĂ©unir avec elle en tĂȘte-Ă -tĂȘte. Je m’étais dit qu’elle n’allait pas amĂ©liorer notre productivitĂ©, ni donner une bonne image de moi, mais qu’elle risquait aussi de menacer notre sĂ©curitĂ©. Je m’y Ă©tais opposĂ©e, je m’étais plainte que l’arrangement de la dirigeante Ă©tait dĂ©raisonnable, et j’avais essayĂ© Ă  la hĂąte de recaser cette sƓur dans une Église voisine. J’ai vu que vivre selon le poison satanique qui dit Chacun pour soi, Dieu pour tous » me rendait de plus en plus Ă©goĂŻste et mĂ©prisable. Je n’avais que mes intĂ©rĂȘts Ă  cƓur et je ne me souciais que de moi. Dieu voit ce qu’il y a dans nos cƓurs, comment aurait-Il pu ne pas dĂ©tester mes pensĂ©es ? Quand j’ai pensĂ© que SƓur Zhu Yun avait dĂ» ĂȘtre transfĂ©rĂ©e dans l’Église prĂšs de chez elle, je me suis sentie redevable Ă  son Ă©gard, et j’ai su que je devais pratiquer la parole de Dieu, que je ne pouvais plus tenir compte de mes intĂ©rĂȘts. Au bout d’un moment, j’ai reçu une autre lettre de ma dirigeante. Des frĂšres et sƓurs essayaient d’échapper au PCC, et il fallait que nous arrangions pour eux qu’ils viennent dans notre Église. Cette fois, je ne pouvais plus tenir compte de mes propres intĂ©rĂȘts. Qu’ils soient ou non Ă  mĂȘme d’accomplir des devoirs, j’étais prĂȘte Ă  les accepter, pour qu’ils puissent avoir une vie d’Église. Je suis allĂ©e aux adresses que ma dirigeante m’avait indiquĂ©es, j’ai accueilli ces membres dans notre Église et pris les dispositions nĂ©cessaires. AprĂšs avoir pratiquĂ© ainsi, je me suis sentie vraiment en paix et Ă  l’aise. Plus tard, la police m’a surveillĂ©e, moi aussi. Je constituais donc un risque et ne pouvais pas entrer en contact avec les autres. Je ne pouvais pas assister aux rĂ©unions ni accomplir mes devoirs. Ça a Ă©tĂ© une pĂ©riode trĂšs difficile pour moi. J’ai beaucoup regrettĂ© l’époque oĂč je pouvais me rĂ©unir avec mes frĂšres et sƓurs et faire mes devoirs. J’avais hĂąte de retrouver mes frĂšres et sƓurs, d’échanger sur la vĂ©ritĂ© avec eux et de dire ce que j’avais dans le cƓur. La vie d’Église et mes frĂšres et sƓurs me manquaient, j’étais tourmentĂ©e. Je n’ai compris qu’alors ce que mes frĂšres et sƓurs traquĂ©s par le PCC avaient dĂ» ressentir quand ils ne pouvaient pas avoir de vie d’Église ni voir leurs frĂšres et sƓurs. J’ai pensĂ© Ă  SƓur Zhu Yun, que j’avais recasĂ©e dans l’Église voisine. Je m’étais alors dit que, puisqu’elle ne pouvait pas accomplir de devoirs, elle n’allait ĂȘtre d’aucune aide dans le travail de l’Église. Mais je n’avais pas rĂ©flĂ©chi aux tourments qu’elle avait dĂ» endurer, Ă©tant donnĂ© qu’elle avait Ă©tĂ© emprisonnĂ©e par le PCC pendant plus de trois ans, qu’elle Ă©tait encore surveillĂ©e depuis sa libĂ©ration, et qu’elle ne pouvait pas contacter ses frĂšres et sƓurs ni avoir une vie d’Église. Pour pouvoir assister aux rĂ©unions, elle avait dĂ» venir dans notre Église depuis sa ville. Elle l’avait fait pour pouvoir ĂȘtre en contact avec ses frĂšres et sƓurs, mais je l’avais rejetĂ©e, sans un mot de rĂ©confort ni la moindre compassion. Plus j’y ai songĂ©, plus je me suis sentie coupable. Pourquoi avais-je Ă©tĂ© aussi froide et cruelle ? Je n’avais aucune humanitĂ© ! Ensuite, j’ai lu ces paroles de Dieu qui rĂ©vĂ©laient les antĂ©christs. Elles m’ont aidĂ©e Ă  voir mon problĂšme plus clairement. La parole de Dieu dit Le caractĂšre insidieux et venimeux des antĂ©christs se manifeste principalement par l’existence d’un but dans tout ce qu’ils font. La premiĂšre chose Ă  laquelle ils pensent, ce sont leurs propres intĂ©rĂȘts, et leurs mĂ©thodes sont mĂ©prisables, grossiĂšres, sordides, misĂ©rables et louches. Il n’y a aucune sincĂ©ritĂ© dans la façon dont ils font les choses et dont ils traitent les gens ni dans les principes selon lesquels ils les traitent. La façon dont ils traitent les gens consiste Ă  profiter d’eux et Ă  les manipuler, et quand les gens ne leur sont plus utiles, ils les jettent. Si tu as une valeur utile pour eux, ils font semblant de se soucier de toi “Comment vas-tu ? As-tu rencontrĂ© des difficultĂ©s ? Je peux t’aider Ă  rĂ©soudre tes difficultĂ©s. Dis-moi si tu as des problĂšmes. Je suis lĂ  pour toi. Quelle chance nous avons d’avoir une si bonne relation !” Ils semblent si attentifs. Pourtant, s’il arrive un jour que tu n’aies plus aucune valeur utile pour eux, ils t’abandonneront, ils te mettront de cĂŽtĂ© et te traiteront comme s’ils ne t’avaient jamais rencontrĂ©. Lorsque tu as vraiment un problĂšme et que tu vas chercher de l’aide, leur attitude change soudainement, leurs paroles ne sonnent plus aussi bien que lorsqu’ils t’avaient promis de t’aider pour la premiĂšre fois et pourquoi cela ? C’est parce que tu n’as plus aucune valeur utile pour eux, alors ils cessent de te prĂȘter attention. Et ce n’est pas tout s’ils dĂ©couvrent que tu as fait quelque chose de mal ou trouvent quelque chose qu’ils peuvent utiliser comme levier, ils deviennent froidement cyniques vis-Ă -vis de toi et peuvent mĂȘme te condamner. De quel genre de façon de faire s’agit-il ? Est-ce une manifestation de gentillesse et de sincĂ©ritĂ© ? Lorsque les antĂ©christs manifestent ce genre de caractĂšre insidieux et venimeux dans leur comportement envers les autres, y a-t-il lĂ -dedans une trace d’humanitĂ© ? Ont-ils la moindre sincĂ©ritĂ© vis-Ă -vis de ces gens ? Absolument pas. Tout ce qu’ils font est pour leur propre profit, leur fiertĂ© et leur rĂ©putation, pour se donner un statut et une renommĂ©e parmi les autres. De tous ceux qu’ils rencontrent, s’ils peuvent tirer profit, ils le feront. Ceux dont ils ne peuvent pas profiter, ils les dĂ©daignent et ne leur prĂȘtent aucune attention mĂȘme si tu prends sur toi de les approcher, ils t’ignorent, comme si tu leur Ă©tais invisible. Mais si un jour vient oĂč ils ont besoin de toi, leur attitude envers toi change soudainement et ils deviennent inexplicablement trĂšs attentifs et trĂšs aimables. Pourquoi leur attitude envers toi a-t-elle changĂ© ? Tu as une valeur utile. C’est vrai quand ils voient que tu as une valeur utile, leur attitude change » RĂ©sumĂ© du caractĂšre des antĂ©christs et de l’essence de leur tempĂ©rament Partie I », dans Exposer les antĂ©christs. Quand j’ai vu ce que cette parole de Dieu rĂ©vĂ©lait, je me suis sentie malheureuse et coupable. J’avais agi comme un antĂ©christ. Quelle que soit la situation, j’étais uniquement motivĂ©e par mes intĂ©rĂȘts. Je calculais sans cesse et j’utilisais les gens dans mes interactions. Je n’avais aucun amour pour mes frĂšres et sƓurs, aucune honnĂȘtetĂ©, aucune bontĂ©. SƓur Zhu Yun avait Ă©tĂ© surveillĂ©e par le PCC pendant si longtemps, sans pouvoir avoir une vie d’Église. J’aurais dĂ» comprendre sa situation, la soutenir et l’aider avec amour, arranger au plus vite pour elle qu’elle assiste aux rĂ©unions et accomplisse les devoirs qu’elle pouvait faire. Mais je m’étais juste souciĂ©e du risque qu’elle nous faisait courir. Je m’étais dit que l’accepter n’allait aider en rien le travail de l’Église, que nous allions devoir dĂ©penser de l’énergie et payer un prix pour l’aider. Au pire, elle allait menacer la sĂ©curitĂ© des autres frĂšres et sƓurs, ce qui allait affecter le travail de l’Église. Je ne m’étais donc pas souciĂ©e qu’elle puisse avoir ou non une vie d’Église, et je ne lui avais pas posĂ© une seule question sur son Ă©tat ou ses difficultĂ©s. J’avais juste voulu me dĂ©barrasser d’elle, ne pas l’admettre dans l’Église. J’avais Ă©tĂ© si indiffĂ©rente et Ă©goĂŻste. Je n’avais vraiment aucune humanitĂ© ! Je n’ai pas pu m’empĂȘcher de me demander Je n’ai mĂȘme pas pu penser Ă  ma sƓur dans cette situation simple. Je n’ai eu aucun amour, aucune compassion pour elle. Alors comment l’aide que j’ai proposĂ©e auparavant Ă  mes frĂšres et sƓurs aurait-elle pu ĂȘtre sincĂšre ? » En rĂ©flĂ©chissant, j’ai compris qu’à maintes reprises j’avais aidĂ© mes frĂšres et sƓurs parce que j’étais dirigeante d’Église. J’avais cru qu’en les soutenant convenablement, en m’assurant que tous Ă©taient dans un Ă©tat normal, j’allais obtenir des rĂ©sultats dans mon devoir et donner une bonne image de moi Ă  coup sĂ»r. Je rĂ©alisais seulement maintenant que mes actes ne tenaient pas compte de la volontĂ© de Dieu, et que je n’assumais pas mes responsabilitĂ©s de dirigeante. À la place, je protĂ©geais ma rĂ©putation et mon statut. En apparence, j’accomplissais mon devoir, mais en fait, je veillais sur mes intĂ©rĂȘts, sous couvert de faire mon devoir. Je me servais des autres comme d’un tremplin pour poursuivre rĂ©putation et statut. Ce que je faisais Ă©tait dĂ©goĂ»tant aux yeux de Dieu, et je suivais un chemin de rĂ©sistance Ă  Dieu. Si je n’avais pas souffert d’ĂȘtre privĂ©e de vie d’Église, je n’aurais jamais connu la peine et la souffrance endurĂ©es par mes frĂšres et sƓurs sans rĂ©unions ni vie d’Église. Et je n’aurais jamais reconnu mon tempĂ©rament d’antĂ©christ sinistre et malveillant. Plus tard, j’ai lu cet autre passage de la parole de Dieu. Le problĂšme avec les gens qui poursuivent leurs propres intĂ©rĂȘts est que les buts qu’ils poursuivent sont les buts de Satan, ce sont des buts qui sont mauvais et injustes. Lorsque les gens poursuivent des intĂ©rĂȘts personnels comme le prestige et le statut, ils deviennent involontairement l’outil de Satan, ils deviennent un canal pour Satan et, de plus, ils deviennent l’incarnation de Satan. Ils jouent un rĂŽle nĂ©gatif dans l’Église. Sur le travail de l’Église, sur la vie normale de l’Église et sur la poursuite normale des Ă©lus de Dieu, l’effet qu’ils exercent est de dĂ©ranger et de nuire ils ont un effet dĂ©favorable et nĂ©gatif » Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intĂ©rĂȘts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intĂ©rĂȘts de la maison de Dieu, et vendent mĂȘme ces intĂ©rĂȘts en Ă©change de la gloire personnelle Partie I », dans Exposer les antĂ©christs. Cette rĂ©vĂ©lation issue des paroles de Dieu m’a fait comprendre que si nous faisons notre devoir sans pratiquer la vĂ©ritĂ©, et protĂ©geons notre rĂ©putation et notre statut, quel que soit le prix que nous payons, nous jouerons toujours un rĂŽle nĂ©gatif dans l’Église et servirons d’exutoire Ă  Satan. Nous ne ferons qu’interrompre et perturber le travail de l’Église, et nuirons Ă  l’entrĂ©e dans la vie de nos frĂšres et sƓurs. J’ai songĂ© Ă  ma sƓur, obligĂ©e de venir Ă  nous depuis sa ville pour prendre part Ă  la vie d’Église. Elle croyait sincĂšrement en Dieu et dĂ©sirait ardemment Sa parole. Si j’avais eu la moindre humanitĂ©, je ne l’aurais pas traitĂ©e ainsi. J’étais dirigeante d’Église, mais quand SƓur Zhu Yun avait eu des ennuis, je ne l’avais pas aidĂ©e. J’avais essayĂ© de la recaser dans une autre Église, avec indiffĂ©rence, sans pitiĂ©. Plus j’ai pensĂ© Ă  ce que j’avais fait et plus je me suis dĂ©testĂ©e. Je me sentais redevable envers ma sƓur, et encore plus envers Dieu. Alors je suis venue devant Dieu et j’ai priĂ© Dieu ! Je ne tiens compte que de mes intĂ©rĂȘts quand j’agis, je n’ai aucun amour pour mes frĂšres et sƓurs. Je suis si Ă©goĂŻste et malveillante ! Dieu ! Je veux me repentir
 » Plus tard, en lisant cette parole de Dieu, j’ai vu l’approvisionnement et le souci dĂ©sintĂ©ressĂ©s de Dieu pour l’humanitĂ©, et j’ai eu encore plus honte de mon Ă©goĂŻsme et de ma malveillance. La parole de Dieu dit Quels que soient la quantitĂ© de paroles de Dieu que tu as entendues, la vĂ©ritĂ© que tu es capable d’accepter et que tu as comprise, la rĂ©alitĂ© que tu as vĂ©cue et les rĂ©sultats que tu as obtenus, il y a un fait que tu dois comprendre la vĂ©ritĂ©, le chemin et la vie de Dieu sont accordĂ©s gratuitement Ă  chacun, et c’est Ă©quitable pour chacun. Dieu ne favorisera jamais une personne par rapport Ă  une autre en raison du temps depuis lequel elle croit en Lui ou de ce qu’elle a souffert, et Il ne favorisera ni ne bĂ©nira jamais une personne en raison du temps depuis lequel elle croit en Lui ou de ce qu’elle a souffert. Il ne traitera pas non plus quelqu’un diffĂ©remment en raison de son Ăąge, de son apparence, de son sexe, de son milieu familial, etc. Chaque personne obtient la mĂȘme chose de Dieu. Il fait en sorte que personne n’obtienne moins et que personne n’obtienne beaucoup plus. Dieu est juste et Ă©quitable envers chaque personne. Il pourvoit aux besoins de l’homme Ă  temps et de façon proportionnĂ©e, ne le laissant pas avoir faim, froid ni soif, et Il satisfait tous les besoins du cƓur de l’homme. Quand Dieu fait ces choses, qu’est-ce que Dieu exige des gens ? Dieu donne ces choses aux gens, alors y a-t-il chez Dieu de l’égoĂŻsme ? Non. Il n’y a chez Dieu aucun Ă©goĂŻsme. Les paroles et l’Ɠuvre de Dieu sont toutes pour le bien de l’humanitĂ© et elles sont destinĂ©es Ă  rĂ©soudre toutes les Ă©preuves et difficultĂ©s de l’humanitĂ©, afin que l’humanitĂ© puisse obtenir de Dieu la vraie vie. C’est un fait » L’homme est le plus grand bĂ©nĂ©ficiaire du plan de gestion de Dieu », dans Sermons de Christ des derniers jours. Dieu subvient aux besoin de tous, de maniĂšre dĂ©sintĂ©ressĂ©e. Il travaille trĂšs dur en chacun d’entre nous et n’attend jamais rien en retour. Il espĂšre seulement que nous poursuivrons la vĂ©ritĂ©, changerons nos tempĂ©raments, et vivrons une vĂ©ritable ressemblance humaine. Mais j’avais traitĂ© mes frĂšres et sƓurs en me basant sur leur utilitĂ©. S’ils Ă©taient utiles, j’étais prĂȘte Ă  payer n’importe quel prix. Sinon, je ne leur prĂȘtais aucune attention. S’ils n’apportaient rien, ils m’indiffĂ©raient. J’étais Ă©goĂŻste et mĂ©prisable. Le Seigneur JĂ©sus a dit Je vous le dis en vĂ©ritĂ©, toutes les fois que vous avez fait ces choses Ă  l’un de ces plus petits de mes frĂšres, c’est Ă  moi que vous les avez faites » Matthieu 2540. Oui. MĂȘme aux frĂšres et sƓurs les moins remarquables au sein de l’Église, on doit proposer de l’aide, tant qu’ils croient authentiquement en Dieu, et qu’ils ne sont pas des scĂ©lĂ©rats, des antĂ©christs ou des non-croyants. Les aider avec amour, c’est tenir compte de la volontĂ© de Dieu, et cela reçoit l’approbation de Dieu. Ces frĂšres et sƓurs recherchĂ©s par le PCC, en particulier, qui ne peuvent pas rentrer chez eux, doivent ĂȘtre bien traitĂ©s, et nous devons nous assurer de leur sĂ©curitĂ©. C’est encore plus une bonne action. L’attitude d’une personne envers ses frĂšres et sƓurs montre son humanitĂ©. J’ai Ă©prouvĂ© de profonds regrets. Si l’on me donnait une nouvelle chance de faire mon devoir, je ne pouvais plus ĂȘtre Ă©goĂŻste et mĂ©prisable, ni ne tenir compte que de mes intĂ©rĂȘts quand j’interagissais avec mes frĂšres et sƓurs. Je devais faire de mon mieux pour aider mes frĂšres et sƓurs, et ĂȘtre quelqu’un qui possĂšde humanitĂ© et raison. En janvier de cette annĂ©e, j’ai finalement commencĂ© un autre devoir. Ma dirigeante a arrangĂ© pour moi que je soutienne une sƓur qui posait un problĂšme de sĂ©curitĂ©. J’ai pensĂ© AprĂšs tout ce que j’ai traversĂ©, j’ai enfin un devoir. Si j’entre en contact avec cette sƓur, que va-t-il se passer si je suis mise en cause ? » À ce stade, j’ai compris que je n’étais pas dans un bon Ă©tat, alors je suis venue en hĂąte devant Dieu et j’ai priĂ© pour pouvoir renoncer Ă  moi-mĂȘme, en disant que je voulais faire de mon mieux pour aider et soutenir ma sƓur. En me rĂ©unissant et en Ă©changeant avec elle sur la parole de Dieu, son Ă©tat nĂ©gatif s’est peu Ă  peu inversĂ©, et elle a voulu Ă©crire un article tĂ©moignant de Dieu. En faisant tout mon possible pour aider ma sƓur, je me suis sentie vraiment en paix. Autrefois, je me disais que je pouvais supporter des Ă©preuves, travailler dur dans mon devoir, avoir une bonne humanitĂ©, et de l’amour pour mes frĂšres et sƓurs. GrĂące Ă  ce que les faits ont montrĂ©, et au jugement et Ă  la rĂ©vĂ©lation de la parole de Dieu, j’ai enfin vu que je n’avais fait que rechercher le gain. J’avais Ă©tĂ© Ă©goĂŻste, indiffĂ©rente, et mon cƓur n’avait eu ni honnĂȘtetĂ© ni bontĂ©. J’avais Ă©tĂ© corrompue par Satan, au point de devenir inhumaine ! Le jugement et la rĂ©vĂ©lation de la parole de Dieu m’ont fait comprendre comment traiter mes frĂšres et sƓurs avec humanitĂ© et raison. Cela m’a aidĂ©e Ă  bien m’entendre avec autrui, sans rechercher sans cesse mon propre intĂ©rĂȘt, et Ă  soutenir et aider avec sincĂ©ritĂ© mes frĂšres et sƓurs. Rendons grĂące Ă  Dieu !
Sinous croyons en Dieu, mais ne pratiquons pas la vĂ©ritĂ© et vivons toujours selon ces idĂ©es, mĂȘme si notre comportement est bon en apparence, et mĂȘme si nous nous entendons bien avec les gens, aux yeux de Dieu, nous restons des personnes qui rĂ©sistent Ă  Dieu. Ce n’est qu’alors que j’ai acquis un certain discernement sur ces points de vue sataniques absurdes et
LA CROIX Malo Tresca envoyĂ©e spĂ©ciale Ă  Ngoukomba, RĂ©publique centrafricaine, le 23/08/2022 Ă  1020 Non reconnue par le Vatican, l’ apparition », en 2008, d’une croix dans le ciel au cours du pĂšlerinage annuel de l’ImmaculĂ©e Conception a encouragĂ© les fidĂšles Ă  frĂ©quenter le sanctuaire marial de Ngoukomba Centre Afrique Dans ce pays d’une pauvretĂ© endĂ©mique devenu un terreau trĂšs fertile Ă  l’expansion des nouvelles Églises Ă©vangĂ©liques et des mouvances issues du renouveau charismatique, rares sont ceux qui affichent aujourd’hui ouvertement leur scepticisme l’ apparition » – non officiellement reconnue par Rome – d’une grande croix blanche dans le ciel, au-dessus du sanctuaire de Ngoukomba, le 8 dĂ©cembre 2008, en marge du traditionnel pĂšlerinage annuel de l’ImmaculĂ©e Conception, est un signe de Dieu ». À lire aussi En Centrafrique, prier pour la rĂ©conciliation aprĂšs la guerre civile » L’archevĂȘque de Bangui de l’époque, Mgr Paulin Pomodimo – poussĂ© Ă  la dĂ©mission par le Vatican en 2009, aprĂšs six ans d’exercice, pour une affaire de mƓurs – cĂ©lĂ©brait alors la messe de clĂŽture de l’évĂ©nement en plein air. Soudain, un grand silence tombe sur l’assemblĂ©e. J’y Ă©tais. La croix de Marie est sortie dans le ciel. Au dĂ©but, certains se sont dit qu’elle s’était peut-ĂȘtre formĂ©e avec les traces d’un avion, ou par un nuage. Mais non ! Elle est restĂ©e une dizaine de minutes, puis s’est Ă©vanouie », raconte Anicet, responsable scout catholique de 52 ans. Des gens se sont mis Ă  crier “Merci mon Dieu !” Il y avait beaucoup d’émotion, d’autres se sont mis Ă  pleurer », poursuit-il. L’évĂȘque interrompt alors la cĂ©lĂ©bration, sans hĂ©sitation. Vous avez vu vous-mĂȘme le miracle qui s’est produit », lance-t-il Ă  la foule. Tout le monde s’est mis Ă  chanter en sango la langue vĂ©hiculaire du pays, NDLR une chanson qui disait “La croix est sortie dans le ciel Ă  Ngoukomba” », poursuit Luther Ouadda, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Association des scouts catholiques centrafricains Ascca en fredonnant l’air. Cet Ă©vĂ©nement a Ă©tĂ© un grand dĂ©clic pour encourager les gens Ă  aller lĂ -bas », soutient le cardinal DieudonnĂ© Nzapalainga, archevĂȘque de Bangui. Depuis, le prĂ©sumĂ© miracle » n’a cessĂ© de faire parler de lui, et prĂšs de 30 000 pĂšlerins affluent dĂ©sormais chaque annĂ©e dans la petite localitĂ©. L’ĂȘtre suprĂȘme dans la pensĂ©e africaine, ou l’origine de Dieu MONDO BLOG Vos ancĂȘtres n’étaient pas des gens simplistes. Quand ils sont venus Ă  l’existence, ils ont cherchĂ© Ă  savoir – quel est le but de cette vie sur terre ? – qui nous a mis lĂ  et quel est son dessein ? Et qu’allons-nous devenir aprĂšs ? Alors, ils se sont mis Ă  chercher partout. Ils ont fouillĂ© dans le ciel, sous la terre, dans les ocĂ©ans pour chercher qui a créé tout ça. AprĂšs avoir fouillĂ© partout, ils n’ont rien trouvĂ©. Ils n’ont rien vu Ă  ce qui ressemble Ă  Dieu. Alors, ils se sont dit que ça ne vient pas de nulle part. Donc, ils ont commencĂ© Ă  observer la nature. Et c’est par l’observation de la nature, des phĂ©nomĂšnes naturels, des comportements des animaux par exemple en voyant ce qu’un animal mange lorsqu’il tombe malade, de la venue et de l’allĂ©e des saisons, ils ont Ă©laborĂ© des connaissances trĂšs rationnelles, des connaissances Ă©laborĂ©es Ă  partir de l’observation de la nature, des animaux. Et c’est Ă  partir de ces connaissances-lĂ  qu’ils ont bĂąti ce que j’appellerai un corpus de la connaissance du rĂ©el. De la connaissance du rĂ©el Ă  l’absolution De la connaissance du rĂ©el, nos ancĂȘtres ont basĂ© leur spiritualitĂ© sur l’absolution. L’absolution c’est ce qu’on constate. On ne croit pas comme ça mais on s’en tient Ă  ce qu’on a vĂ©cu, de l’expĂ©rience vĂ©cue, des observations faites dans la nature d’oĂč on tire des conclusions rationnelles. Le contraire de l’absolution c’est l’abstraction. L’abstraction c’est quand quelqu’un de son bon vouloir dĂ©cide que les choses doivent ĂȘtre comme ça, comme son entendement. Et il prĂ©sente les choses selon sa vision Ă  lui qui peut ne pas correspondre Ă  la rĂ©alitĂ©. Or, nos ancĂȘtres ont bannit l’abstraction et il se sont basĂ©s sur l’absolution, donc la connaissance du rĂ©el. Et en cherchant Ă  pousser cette connaissance du rĂ©el, ils sont arrivĂ©s Ă  une frontiĂšre qu’ils ne pouvaient pas franchir. Et Ă  cette frontiĂšre, tout ce qui Ă©tait insaisissable par eux et inconnaissable par eux, ils ont appelĂ© ça Dieu. VoilĂ  ce qu’est Dieu dans la spiritualitĂ© nĂ©gro-africaine. Dieu, c’est l’inconnu, tout ce que l’ĂȘtre humain ne peut pas savoir, ne peut pas connaĂźtre. Parce que dans la rĂ©alitĂ©, les scientifiques d’aujourd’hui sont d’accord, nous ĂȘtres humains, notre cerveau est trop restreint pour percevoir la rĂ©alitĂ©. Nos ancĂȘtres savaient qu’il y avait d’autres rĂ©alitĂ©s qu’on ne pouvait pas voir. C’est le monde invisible. La physique d’aujourd’hui a prouvĂ© que nos ancĂȘtres avaient raison. Il y a le monde invisible. Demandez Ă  n’importe quel physicien sĂ©rieux, il vous dira que mĂȘme la lumiĂšre que l’on voit est une partie restreinte de tout le spectre Ă©lectromagnĂ©tique. Et pour les sons que nous entendons, l’oreille humaine n’entend qu’une portion de 20 Hz Ă  20 kHz. Et tout le reste, ça passe inaperçu. Mais les animaux, les oiseaux et autres crĂ©atures perçoivent plus. Donc, nous avons une vision trop restreinte de la rĂ©alitĂ©, l’ĂȘtre humain ne peut pas connaĂźtre toute la rĂ©alitĂ©. Et lĂ  oĂč sa perception, sa connaissance, son expĂ©rience s’est arrĂȘtĂ©, nous avons appelĂ© ça Dieu. Dieu, c’est donc cette force invisible, cette vibration, cette Ă©nergie pure et originelle qui est Ă  la source de toute la crĂ©ation. Mais, comme nos ancĂȘtres ne l’ont jamais vu, ne l’ont jamais rencontrĂ©, ne l’ont jamais entendu, ils ne se sont pas permis d’écrire des livres pour dire que c’est la parole de Dieu. Et ce qu’ils ont expĂ©rimentĂ© a Ă©tĂ© consignĂ©. L’Africain est monothĂ©iste par essence Parfois, sachant bien qu’il y a le monde invisible et pour exprimer certaines rĂ©alitĂ©s, ils ont prĂȘtĂ© leur voix Ă  Dieu. Donc, c’était pour eux une explication de la notion de Dieu aux profanes. Et donc, eux ils savent que Dieu existe. Nous savons que Dieu existe, oui, nous en sommes conscients et nous savons que Dieu est unique aussi. Parce que ceux qui nous embrouillent souvent, et ceux qui nous traitent de sorciers », disent que nous sommes des polythĂ©istes ». Mais, la notion de polythĂ©isme » est une aberration grossiĂšre parce que c’est l’Homme africain qui a dĂ©couvert la notion de Dieu. Et le monothĂ©isme, dire que Dieu est unique, le crĂ©ateur est unique, cette notion est Ă©galement nĂ©e en Afrique. Donc, qui d’autre peut venir nous expliquer Dieu ? C’est ainsi que nos ancĂȘtres ont dit Dieu existe », mais nous ne pouvons pas le connaĂźtre, nous ne pouvons pas le saisir dans sa totalitĂ©. Mais, nous voyons seulement ses effets. Tout comme l’électricitĂ© existe aujourd’hui, mais aucun de nous n’a vu l’électricitĂ©. Mais nous nous servons tous de l’électricitĂ© Ă  travers la lumiĂšre. On voit la lumiĂšre, c’est l’effet de l’électricitĂ©. On voit les plaques chauffantes pour la cuisson de nos aliments, c’est l’effet de l’électricitĂ©. Nous voyons les moteurs tourner, c’est l’effet de l’électricitĂ©. Mais, aucun de nous n’a vu l’électricitĂ©. Donc, le domaine Ă©lectrique est l’illustration parfaite de la notion de Dieu. Alors, c’était Ă  une Ă©poque trĂšs trĂšs lointaine. Comme personne n’était lĂ , Ă  la crĂ©ation du monde, alors tous les peuples se sont donnĂ©s des explications de la notion de Dieu, comment le monde a Ă©tĂ© créé, etc. Donc, ces explications-lĂ  ont donnĂ© naissance Ă  des mythes, Ă  des lĂ©gendes, et chaque peuple a ses mythes et lĂ©gendes. Nous, nous avons en Afrique essentiellement le mythe d’Osiris et il y a d’autres peuples qui ont le mythe d’OrphĂ©e, le mythe d’Ormuz, et le mythe d’ƒdipe, pour les peuples asiatiques, les Blancs et les Jaunes. Donc, chaque peuple s’est donnĂ© son explication de l’origine du monde. Mais, quand on regarde objectivement, c’est la pensĂ©e africaine qui a rĂ©sistĂ© le mieux Ă  la science. C’est la plus puissante philosophie, la pensĂ©e africaine, et elle n’a jamais Ă©tĂ© dĂ©mentie par la science. Les fondements africains de l’animisme Depuis des millĂ©naires, nos ancĂȘtres ont dit que chaque crĂ©ature a une Ăąme les ĂȘtres humains, les animaux, les vĂ©gĂ©taux, et mĂȘme les pierres ont une Ăąme, une sorte de vibration en eux. Donc, c’est cette vibration-lĂ  que nous avons qualifiĂ© d’ Ăąme ». Et l’Africain est tellement sensible Ă  cette notion d’ñme. que certains nous sommes appelĂ©s animistes » parce qu’il y a l’ñme dans tout. Et l’ñme, nous sommes tellement sensible Ă  ça, que l’Africain authentique n’ose mĂȘme pas verser de l’eau chaude par terre au risque de tuer une fourmi ou de blesser une Ăąme quelconque invisible. VoilĂ  comment nous avons perçu la crĂ©ation. Nos ancĂȘtres, aprĂšs des millĂ©naires d’observations, se sont dit qu’il y a un crĂ©ateur. Mais ce crĂ©ateur-lĂ , il n’est pas perceptible. Nous voyons seulement ses manifestations. De mĂȘme, nous ne voyons pas l’électricitĂ© mais nous voyons la lumiĂšre. Nous ne voyons pas l’électricitĂ© mais nous voyons le moteur tourner. De la mĂȘme façon, nos ancĂȘtres ont observĂ© des manifestations de Dieu, autrement dit des facettes de Dieu ou les attributs de Dieu. Ces attributs peuvent ĂȘtre le soleil, la lune, la procrĂ©ation, l’amour, la mort, etc. Tout ça sont des attributs de Dieu. Donc, l’Africain a dit, puisque je ne connais pas Dieu, mais je vois ses manifestations », c’est la mĂȘme chose quand je dis puisque je ne vois pas l’électricitĂ©, mais je vois la lumiĂšre ». Je sais que ça existe. Alors, pour mes besoins d’éclairage, j’utilise la lumiĂšre. L’Africain a dit la mĂȘme chose puisque je ne connais pas Dieu, on ne peut pas s’adresser Ă  quelque chose qu’on ne connait pas ». Donc, il s’est adressĂ© Ă  la manifestation visible, Ă  la manifestation perceptible de Dieu qu’il connaĂźt. Donc, il s’est adressĂ© Ă  cette manifestation perceptible, visible, connaissable de lui. Comme Dieu a plusieurs manifestations, chaque attribut de Dieu, chaque facette de Dieu a donnĂ© naissance Ă  un culte en Afrique. D’oĂč la multitude de cultes que nous avons. Cela ne signifie pas que Dieu est pluriel. Non ! Dieu est un et unique mais il a des manifestations plurielles. Donc, que personne ne vienne nous dire dĂ©sormais que nous sommes des polythĂ©istes ». Non ! Quand la science confirme plus tard ce que nos ancĂȘtres ont dĂ©couvert plus tĂŽt La science a dĂ©couvert qu’il y a plusieurs planĂštes et univers. Et tout ça doit aller en pilotage automatique. Puisque tout cela doit aller en pilotage automatique, le grand patron ne peut pas se mĂȘler de la gestion de toutes les petites choses, sinon ça sera ingĂ©rable. Quand on regarde au niveau d’un simple pays, le prĂ©sident d’un pays est un grand patron. Le grand patron n’encombre pas son bureau avec des tas de dossiers. Si un citoyen amĂ©ricain voulait avoir un passeport et qu’il devrait s’adresser au prĂ©sident, les États-Unis ont 300 millions d’habitants. Imaginez comment son bureau allait ĂȘtre encombrĂ©. Et pour Ă©viter cela, le prĂ©sident a dĂ©lĂ©guĂ© des tĂąches il a créé un dĂ©partement pour chercher le passeport; ceux qui ont besoin de permis de conduire, il a créé un dĂ©partement pour aller chercher un permis de conduire; ceux qui ont besoin d’autre chose, il y a le service spĂ©cifique dĂ©diĂ© Ă  ça. Donc, le grand patron se charge seulement de contrĂŽler la cohĂ©rence de l’ensemble. Mais, il ne se mĂȘle pas des affaires individuelles. Si vous avez mal rempli votre formulaire de demande de passeport, le service des passeports va la rejeter. Mais est-ce pour cela que le prĂ©sident doit intervenir ? Non, il n’interviendra pas parce qu’il a dĂ©jĂ  chargĂ© les services pour ça. Et voilĂ  pourquoi souvent dans certaines de mes interventions, je dis que Dieu s’en fout ! » Donc, c’est un peu caricaturĂ© mais c’est pour vous dire que Dieu ne se mĂȘle pas des dĂ©tails, des affaires humaines, des relations entre ses crĂ©atures. Il a créé des lois, ce sont des lois physiques qui n’ont jamais Ă©tĂ© dĂ©menties. Et chaque fois qu’on respecte ces lois, on respecte la volontĂ© de Dieu. Et ces lois sont immuables depuis l’origine jusqu’à aujourd’hui. Notre notion de Dieu est antagonique de ceux qui nous ont prĂ©sentĂ© Dieu comme quelque chose qui a Ă©tĂ© créée ex-nihilo. Il y a un lien fonctionnel trĂšs fort entre Dieu et les phĂ©nomĂšnes physiques que nous observons. L’intĂ©rĂȘt de la pensĂ©e nĂ©gro-africaine a Ă©tĂ© d’avoir dĂ©couvert en premier cette vibration qui existe depuis l’origine, la vibration originelle qui existe et qui est dans tout. Tout vibre ! La terre, depuis le magma intĂ©rieur, la terre est en vibration. Moi, je suis en vibration, l’arbre est en vibration, le chien est en vibration, le caillou est en vibration. Donc voilĂ , nous sommes tous dans cette vibration, cette rĂ©sonance harmonisĂ©e par la nature, par l’univers, par Dieu. »
ParXinzhi, Chine Un jour, en aoĂ»t 2019, ma dirigeante m’a Ă©crit pour me demander d’aller chercher une sƓur qui habitait Ă  l’extĂ©rieur de la ville. J’ai vu que cette sƓur rĂ©sidait non
Je suis venu pourquoi n’y avait-il personne ? J’ai appelĂ© pourquoi personne n’a-t-il rĂ©pondu ? Ma main est-elle trop courte pour racheter ? N’ai-je pas assez de force pour dĂ©livrer ? Par ma menace, je dessĂšche la mer, Je rĂ©duis les fleuves en dĂ©sert ; Leurs poissons se corrompent, faute d’eau, Et ils pĂ©rissent de soif. » EsaĂŻe 50 2 Leçon biblique N°166 LA PUISSANCE DE LA MAIN DE DIEU. Qu’est-ce qu’une main ? La main est la partie du corps humain qui termine le bras et qui sert Ă  la prĂ©hension et au toucher. La main de Dieu ou main du Seigneur exprime sa puissance ou l’influence de son esprit Psaume 19 1; 11816 ; JĂ©rĂ©mie 19 ; EsaĂŻe 66 ; 1Samuel 85,7. Les hommes discernent-ils la main de Dieu ? Tous les Hommes devaient ĂȘtre capables de discerner la main de Dieu. La raison pour laquelle beaucoup n’y arrivent pas est la dĂ©sinvolture en ce qui concerne le peuple de Dieu, l’incrĂ©dibilitĂ© et la mĂ©chancetĂ© des paĂŻens. Dans le passĂ©, beaucoup de personnes ont eu l’occasion de voir et d’entendre comment Dieu a aidĂ© le peuple d’IsraĂ«l. Il avait fait des miracles pour libĂ©rer son peuple d’Egypte et pour vaincre plusieurs rois de la Terre promise le pays promis par Dieu. JosuĂ© 93, 9, 10 D’autres rois avaient entendu et vu comment Dieu avait sauvĂ© son peuple, pourtant ils se rĂ©unirent tous ensemble pour faire la guerre contre JosuĂ© et contre IsraĂ«l ». JosuĂ© 91, 2 En combattant IsraĂ«l, ces rois ont eu l’occasion de voir la main de Dieu. En effet, grĂące Ă  la force extraordinaire de L’Eternel, le soleil se tint immobile, et la lune s’arrĂȘta vraiment, jusqu’à ce que la nation ait pu se venger de ses ennemis ». JosuĂ© 1013 Mais L’Eternel a laissĂ© les ennemis d’IsraĂ«l s’entĂȘter, et ils ont combattu son peuple. JosuĂ© 1120-21 Ils ont Ă©tĂ© vaincus parce qu’ils ont refusĂ© d’admettre que Dieu combattait pour son peuple. Des centaines d’annĂ©es plus tard, le mĂ©chant roi Ahab a eu plusieurs occasions de voir la main de Dieu. Un jour, Elie lui a dit Il n’y aura ni rosĂ©e ni pluie, sauf sur l’ordre de ma parole ! » 1Rois 171 Il n’y avait que la main de Dieu qui pouvait faire cela, mais Ahab a refusĂ© d’y croire. Quelque temps plus tard, Elie a priĂ©, et l’Eternel lui a rĂ©pondu en envoyant du feu du ciel. Ahab a vu cela. Ensuite, Elie lui a dit que Dieu ferait cesser la sĂ©cheresse en provoquant une grande pluie. 1Rois 1822-45 Ahab a vu tous ces miracles, mais il a quand mĂȘme refusĂ© de croire qu’il avait vu la force de Dieu. Quelle est la leçon de ces exemples ? Nous devons savoir reconnaĂźtre la main du Seigneur quand elle agit dans notre vie. La main de Dieu agit Ă  notre Ă©poque. Des preuves existent que la main de Dieu continue d’agir jusqu’à prĂ©sent. Les diffĂ©rentes solutions que des chrĂ©tiens obtiennent Ă  leurs problĂšmes et Ă  ceux de leur entourage, rien que par leurs priĂšres sont des preuves tangibles des actions de l’Esprit de Dieu dans nos vies. Beaucoup de serviteurs de Dieu ont vu sa main les aider Ă  abandonner des mauvaises habitudes qu’ils avaient avant de devenir TĂ©moins, par exemple fumer, se droguer, ou regarder de la pornographie. Certains disent qu’ils avaient essayĂ© d’arrĂȘter tout seuls, mais qu’ils n’avaient pas rĂ©ussi. Mais quand ils ont demandĂ© Ă  Dieu de les aider, il leur a donnĂ© une force plus grande que la force normale. Alors ils ont rĂ©ussi Ă  abandonner leurs mauvaises habitudes. 2 Corinthiens 47 ; Psaume 3723, 24. Dieu est toujours prĂȘt Ă  nous aider et toujours attentif aux problĂšmes de son peuple JĂ©rĂ©mie 8 6 ; Psaume 532 ; mais les hommes ne le cherchent pas. Vois-tu la main de Dieu dans ta vie ? Parfois, nous ne voyons pas la main de Dieu dans notre vie. Pourquoi ? Quand nous avons beaucoup de problĂšmes, nous oublions peut-ĂȘtre que Dieu nous a souvent aidĂ©s avant. C’est arrivĂ© Ă  Elie. Il Ă©tait courageux, mais quand la reine JĂ©zabel a voulu le tuer, il a eu peur. Pendant un moment, il a oubliĂ© comment Dieu l’avait dĂ©jĂ  aidĂ©. La Bible dit qu’il a mĂȘme voulu mourir. 1Rois 191-4 OĂč pouvait-il trouver de l’aide et du courage ? Il devait parler Ă  Dieu. 1Rois 1914-18 Job Ă©tait tellement concentrĂ© sur ses soucis qu’il ne voyait pas sa situation comme Dieu la voyait. Job 423-6 Parfois, nous aussi nous avons peut-ĂȘtre du mal Ă  voir Dieu Ă  cause de nos problĂšmes. Que pouvons-nous faire pour voir ce que Dieu fait pour nous ? En rĂ©flĂ©chissant Ă  ce que la Bible dit Ă  propos de nos problĂšmes, nous nous rendons compte que Dieu nous aide. Comment peux-tu voir la main de Dieu dans ta vie ? JĂ©sus a dit qu’il faut avoir le cƓur pur » pour voir Dieu ». Matthieu 58 Qu’est-ce que cela signifie? Qu’il faut garder nos pensĂ©es pures et ne plus rien faire de mauvais. 2 Corinthiens 42 La puissance de la main de dieu Ta droite, ĂŽ Eternel ! a signalĂ© sa force ; Ta droite, ĂŽ Eternel ! a Ă©crasĂ© l'ennemi. » Exode 156 DĂ©livrĂ© de l'esclavage par sa main puissante ». Quelle parole incroyablement encourageante en ces jours de dĂ©sillusion oĂč l'homme tente par ses propres efforts d'ĂȘtre libĂ©rĂ© de la puissance du pĂ©chĂ©. Pourtant, nous sommes tellement peu disposĂ©s Ă  reconnaĂźtre la main de Dieu Ă  l'Ɠuvre dans nos vies. Penser que la dĂ©livrance de la puissance du pĂ©chĂ© vient de l'action d'un autre que nous-mĂȘme va Ă  l'encontre de notre fiertĂ©, de notre sens de la justice et de notre thĂ©ologie. Mais regardons cet exemple IsraĂ«l sortait armĂ©, mais toutes ses batailles Ă©taient celles du Seigneur. “ce n'est ni par l'Ă©pĂ©e ni par la lance que l'Éternel sauve. Car la victoire appartient Ă  l'Éternel.”1Samuel 1747. Il est rapportĂ© dans le livre de l'Exode que “...Les enfants d'IsraĂ«l Ă©taient sortis la main levĂ©e” 148 et qu'ils chantaient des chants de reconnaissance aprĂšs avoir traversĂ© sains et saufs la Mer Rouge. Le sang avait protĂ©gĂ© IsraĂ«l du jugement divin mais c'est la main de Dieu qui les a dĂ©livrĂ© de la puissance de la chair. Ils ont expĂ©rimentĂ© la sĂ©curitĂ© de Dieu et s'en sont rĂ©jouis. Ensuite, il leur fallait la puissance! La puissance de vaincre une fois pour toute leur vieil ennemi et la puissance pour affronter les ennemis Ă  venir. Cette puissance est dans la main de Dieu. Nous avons reçu de grandes et prĂ©cieuses promesses, surpassant celles donnĂ©es Ă  IsraĂ«l. Dieu a promis de nous dĂ©livrer de tout mal et de nous faire asseoir dans les lieux cĂ©lestes en JĂ©sus Christ, libĂ©rĂ©s de la domination du pĂ©chĂ©. Mais d'abord nous devons apprendre Ă  haĂŻr le pĂ©chĂ© pas d'arrangements ni de compromis. Dorlote ton pĂ©chĂ©, joue avec lui, refuse de le dĂ©truire et un jour il deviendra la chose la plus douloureuse de ta vie. Quelques passages bibliques EsaĂŻe 662 Toutes ces choses, ma main les a faites, Et toutes ont reçu l'existence, dit l'Éternel. Voici sur qui je porterai mes regards Sur celui qui souffre et qui a l'esprit abattu, Sur celui qui craint ma parole. Psaumes 955 La mer est Ă  lui, c'est lui qui l'a faite; La terre aussi, ses mains l'ont formĂ©e. Psaumes 1388 L'Eternel agira en ma faveur. Éternel, ta bontĂ© dure toujours, N'abandonne pas les Ɠuvres de tes mains! EsaĂŻe 4813 Ma main a fondĂ© la terre, Et ma droite a Ă©tendu les cieux Je les appelle, et aussitĂŽt ils se prĂ©sentent. EsaĂŻe 648 Cependant, ĂŽ Eternel, tu es notre pĂšre; Nous sommes l'argile, et c'est toi qui nous as formĂ©s, Nous sommes tous l'ouvrage de tes mains. Psaumes 954 Il tient dans sa main les profondeurs de la terre, Et les sommets des montagnes sont Ă  lui. Job 1210 Il tient dans sa main l'Ăąme de tout ce qui vit, Le souffle de toute chair d'homme. Job 2613 Son souffle donne au ciel la sĂ©rĂ©nitĂ©, Sa main transperce le serpent fuyard. Job 3632 Il prend la lumiĂšre dans sa main, Il la dirige sur ses adversaires. 1 Chroniques 2912 C'est de toi que viennent la richesse et la gloire, c'est toi qui domines sur tout, c'est dans ta main que sont la force et la puissance, et c'est ta main qui a le pouvoir d'agrandir et d'affermir toutes choses. Amos 16-8 Ainsi parle l'Eternel A cause de trois crimes de Gaza, MĂȘme de quatre, je ne rĂ©voque pas mon arrĂȘt, Parce qu'ils ont fait une foule de captifs pour les livrer Ă  Édom. J'enverrai le feu dans les murs de Gaza, Et il en dĂ©vorera les palais. J'exterminerai d'Asdod les habitants, Et d'Askalon celui qui tient le sceptre; Je tournerai ma main contre Ekron, Et le reste des Philistins pĂ©rira,
. Sarahaura un fils. Dieu a visitĂ© son peuple parce que Dieu est Amour et « il a tellement aimĂ© le monde qu’il a envoyĂ© en visite parmi nous son propre fils, son fils bien-aimĂ©, non pour condamner le monde mais pour que le monde soit sauvĂ© » ( Jn 3, 16). Et quand JĂ©sus est accueilli dans la famille de BĂ©thanie, alors, transformation !
La chanson Ă©tait contemporaine et dynamique, rythme Ă©lectronique, touf touf. Ça chantait aussi. Un musicien farceur avait eu l’idĂ©e d’ajouter par-dessus une sirĂšne, une sorte de hurlement ascendant et descendant. Dans la chanson, ça marchait assez bien, mais l’effet en tant que tel Ă©tait, selon moi, de trĂšs mauvais goĂ»t. Enfin, je n’étais pas sĂ»r qu’il fĂ»t pertinent, pour autant, de dire du mal du musicien, sachant que derriĂšre les vitres de la voiture, Kyiv, la capitale du monde, dĂ©filait — notre Ă©poque, c’était donc cela. J’avais toutes les raisons de penser que la sirĂšne n’était pas dans la chanson, mais bien de l’autre cĂŽtĂ© de la vitre. Je scrutais attentivement dehors, il y avait les habitants de Kyiv suivant leur bonhomme de chemin, tenant quelque chose ou quelqu’un Ă  la main, comme si personne ne se prĂ©occupait de la sirĂšne — l’alerte aĂ©rienne. Les voir ainsi ne m’apaisait en aucune façon, vu que ces gens se comportaient exactement de la mĂȘme maniĂšre, lorsqu’aucun doute n’était permis quant au statut de sirĂšne du bruit entendu. MĂȘme chose pour mes compagnons de route — je savais dĂ©jĂ  qu’ils ne rĂ©agissaient pas davantage en cas de signal d’alerte. C’était la raison pour laquelle, je n’arrivais pas Ă  savoir quel devait ĂȘtre mon propre sentiment — ĂȘtre terrorisĂ© ou me laisser vivre tout simplement, ce qui ne faisait aucune diffĂ©rence pour le monde qui dĂ©filait sous mes yeux, alors mĂȘme que j’étais coincĂ© Ă  l’arriĂšre de cette voiture. Tout ce que je pouvais faire, c’était attendre que cette atroce rengaine pop se termine et tendre l’oreille pour voir si la sirĂšne s’arrĂȘterait simultanĂ©ment. VoilĂ , la dynamique s’estompait, le final de la composition, il n’y avait plus qu’un touf touf, et puis la sirĂšne, voilĂ , touf touf, le morceau s’arrĂȘta, mais la sirĂšne elle Ă©tait toujours lĂ . DĂ©but du morceau suivant. Sachant qu’avant cela nous Ă©tions allĂ©s Ă  Dnipro, et que lĂ -bas la sirĂšne ne pouvait se confondre avec rien d’autre, hurlant de tous cĂŽtĂ©s et plusieurs heures durant. Personne, littĂ©ralement personne ne se prĂ©cipitait pour trouver un endroit oĂč se cacher. Pour le dĂźner, les gens qui nous accueillaient avaient rĂ©uni de la viande et des Ɠufs, et le vin Ă©tait dĂ©jĂ  dans les verres. À ce propos, le peintre Andris EglÄ«tis avait dĂ©clarĂ© peu de temps auparavant C’est justement en temps de guerre qu’on a les meilleures fĂȘtes ». Je faisais tout ce que je pouvais pour dĂ©guster mon vin malgrĂ© l’alarme, mais bon. Dans l’auberge de jeunesse, entraient et sortaient toutes de gens. Le rĂ©ceptionniste nous enjoignit de ne pas fumer dans le hall d’entrĂ©e, alors mĂȘme que des pensionnaires y avaient mis du linge Ă  sĂ©cher. Hors de question de fumer — et mĂȘme d’essayer. On se contenta de boire ce vin, d’échanger toasts et impressions. Des profondeurs de l’auberge surgirent deux filles qui allĂšrent s’assoir pile devant le linge Ă©tendu, et quasiment drapĂ©es dedans, se mirent Ă  fumer. Elles tirĂšrent sur leurs sĂšches jusqu’au bout, puis en grillĂšrent chacune une deuxiĂšme. Elles restĂšrent assises lĂ  un bon moment, enveloppant aussi le linge de leurs fumĂ©es. Peut-ĂȘtre, me disais-je, que le lendemain, le propriĂ©taire irait se plaindre auprĂšs du rĂ©ceptionniste, lequel rĂ©pondrait Mince alors ! J’avais pourtant dit de ne pas fumer ! » Mais cela, ce serait pour le lendemain — enfin on souhaitait qu’il en fĂ»t ainsi le lendemain, sachant qu’à cet instant prĂ©cis, alors que le vin pleuvait et que la fumĂ©e fumait, la sirĂšne ne cessait pas un instant de hurler. Nous sortĂźmes — il fallait bien nous aussi que l’on fume — et lĂ , on entendait beaucoup mieux. Quelque chose produisait des Ă©clairs dans le ciel — et je me dis Tiens, un Ă©clair, un orage ? mais non ! m’expliquĂšrent plusieurs compagnons de voyage plus expĂ©rimentĂ©s, lĂ -bas, c’est la dĂ©fense antiaĂ©rienne qui se bat pour nous. AttirĂ©s par la croix rouge sur notre camionnette, des gens vinrent nous trouver. Est-ce qu’on revenait des zones de conflit ? Est-ce qu’on ne saurait pas quelle est la situation Ă  Zaporijjia ? Trois jours qu’on est sans nouvelles de la famille. Non, pour Zaporijia, on est au courant de rien. Tout ce que l’on avait vu, c’était un fourgon qui venait de par lĂ -bas avec le nombre 200 » peint sur les cĂŽtĂ©s. Tellement chargĂ© qu’il penchait d’un notre chambre, il y avait un couple de Kherson. Ils nous racontĂšrent comment ils avaient fui et comment ils s’étaient retrouvĂ©s coincĂ©s ici, et j’aurais bien voulu participer Ă  la discussion, mais je tombai comme une souche. En pleine nuit, je me rĂ©veillai, tout le monde dormait, et encore les sirĂšnes. Que faire ? Rien du tout. Je me rendormis au plein cƓur de l’alerte, jamais je ne me serais cru capable d’un truc encore avant cela, il y avait eu Kharkiv. Nous avions roulĂ© Ă  travers la nuit comme Apollinaire dans la petite auto » — je prĂ©sume seulement que la nĂŽtre Ă©tait plus grande que la sienne. Chacun d’entre nous avait sur le cou son groupe sanguin Ă©crit au marqueur, un garrot tourniquet dans la poche du pantalon, et je fus le premier Ă  enfiler un gilet pare-balles. Pas le premier, non ! Les militaires qui roulaient dans la voiture devant nous les avaient enfilĂ©s d’abord, et du coup j’avais jugĂ© que nous aussi on pouvait aussi les mettre. Histoire de me changer les idĂ©es, je me dis que j’allais plonger le nez dans mon portable, Ă©changer quelques messages. Mais pas question. Quand on passe par lĂ  de nuit, il faut Ă©teindre les tĂ©lĂ©phones. La nuit partout autour — pas question d’ouvrir un bouquin. On Ă©changea quelques mots. Sur la beuh, sur la vie Ă  la campagne. Puis on continua la route sans rien dire. De temps en temps, Ă  la radio, quelques paroles des autres du groupe. Il y avait nos deux camionnettes, le camion militaire et Ioulia dans la berline. À un moment donnĂ©, on distingua Ă  la radio 
 Ioulia, quand on sera presque arrivĂ©s Ă  Kharkiv, tu traces devant — en cas de pĂ©pin, ils n’auront pas la bagnole devant
 » DerriĂšre les vitres, c’était tellement noir. Est-ce que par lĂ -bas, quelqu’un nous regardait ? Est-ce qu’on nous voyait. Du noir et encore du noir, et soudain ça s’éclaira derriĂšre les vitres. On s’arrĂȘta pour fumer. Un rossignol. Kharkiv Ă©tait tout jour, il y a sacrĂ© bail, j’avais fait le voyage Ă  Tallinn pour assister Ă  une version trĂšs spĂ©ciale du Roi Lear — ce qu’on ne va pas inventer pour occuper son temps ! Ce n’est pas trĂšs important, mais il y avait dans le bus un metteur en scĂšne que personne ne connaissait, mais trĂšs imbu de sa personne. Il parlait sans arrĂȘt, dĂ©bitait des histoires sans intĂ©rĂȘt, mais comme ça arrive parfois, l’une d’entre elles m’est restĂ©e en mĂ©moire malgrĂ© tout. Il avait racontĂ© qu’il avait mis en scĂšne L’Idiot et que, pour cela, il lui avait fallu recruter une belle actrice — d’une beautĂ© authentique, universelle. Sa solution avait Ă©tĂ© d’aller chercher une ballerine, vu que — c’est une rĂšgle de la nature —, toutes les ballerines sont belles. Sa thĂ©orie m’avait bien plu sur le moment, j’aimais son audace, son intĂ©gritĂ©. Bien sĂ»r, on pouvait dĂ©battre de sa justesse — les plus belles, Ă©taient-ce vraiment les ballerines ? Pendant un temps, je penchais plutĂŽt pour les serveuses de bar, puis plus tard, les stagiaires des agences de pub. Plus tard, j’avais cessĂ© de croire et j’avais conclu que ce n’étaient que des fadaises, et que l’essentiel, ce qui comptait vraiment, c’était l’ñme de la personne. Mais lĂ , dans cette matinĂ©e de Kharkiv, plus aucun doute n’était possible les plus belles, c’étaient les soldates. Et de fait, elles Ă©taient deux parmi nos gardiens. Les voilĂ  qui sortent de la voiture, elles Ă©tirent leurs jambes, je les contemple satisfait en me disant vivant donc ? Ça alors ! C’était le matin, on Ă©tait contents. La nuit Ă©tait passĂ©e, le moment entre tous le plus dangereux de la journĂ©e, celui oĂč la puissance du mal est la plus grande. Ça ne change rien, ça peut encore nous tomber dessus Ă  tout moment avertit un militaire, n’enlevez surtout pas vos gilets pare-balles ! ». Un pastor » de Kharkiv nous accueillit chez lui. À quatre heures du matin, il apprenait notre existence, et quinze minutes plus tard nous poussions la porte de sa maison. Pour notre petit dĂ©jeuner notre dĂźner ?, il avait prĂ©vu pour nous du saucisson, du fromage, du pain, des conserves, du thĂ©. Notre hĂŽte nous raconta que la maison oĂč nous nous trouvions avait Ă©tĂ© frappĂ©e rĂ©cemment par une bombe Ă  sous-munitions, mais que la roquette n’avait pas explosĂ©. J’empilai du fromage sur du saucisson en me remĂ©morant cette vieille maxime de guerre qui dit qu’une bombe ne frappe jamais deux fois le mĂȘme endroit, et donc, si tel Ă©tait le cas, nous nous trouvions en lieu sĂ»r. Était-il toutefois certain que la rĂšgle s’appliquĂąt aux obus qui n’avaient pas explosĂ© ? Le fils de la famille avait voulu Ă  tout prix un velux dans sa chambre Il l’a voulu, il l’a eu ! » s’éclaffa notre hĂŽte. L’église qui se trouvait Ă  huit kilomĂštres d’ici ne risquait rien. Le pasteur accueillait sous son toit une multitude de gens. Pour nos guides plutĂŽt circonspects, ce pasteur fut de tous nos contacts celui qui leur sembla le plus fiable, leur prĂ©fĂ©rĂ©. Ce gars parle normalement ! Oui c’est ça, il parle normalement. » AprĂšs trois heures de sommeil, on reprit la route pour aller livrer le contenu de notre cargaison. Celle-ci devait ĂȘtre rĂ©partie entre diffĂ©rents sites, et nous nous retrouvions traversant des enfilades d’immeubles noirs carbonisĂ©s, cherchant Ă  rejoindre un village rĂ©pondant au nom de NovaĂŻa Rogan ». Nous n’étions plus trĂšs loin. Des tanks calcinĂ©s, nous en avions dĂ©jĂ  vu dans les environs de Kyiv. En passant devant, les gens faisaient des selfies. Irpin Ă©tait juste Ă  cĂŽtĂ©, il fallait passer Ă  travers. Vision d’horreur devant le check-point un mannequin de femme avec un masque Ă  gaz et Ă  bout de bras un balluchon de mendiant. Aux check-points, il n’était pas rare de voir des mannequins, des sortes de sculptures figurant des soldats. Des leurres pour tromper l’ennemi. Un comme celui-lĂ , en revanche, je n’en avais pas encore vu. Les gravats Ă©taient ramassĂ©s, les gens prenaient les choses en main, remettaient en Ă©tat ce qui pouvait l’ĂȘtre. La guerre s’était Ă©loignĂ©e. À NovaĂŻa Rogan, elle se rapprochait Ă  nouveau. Des ruines fraĂźches, des trous, des dĂ©combres. C’était — c’est encore — un village, une zone d’habitation. L’armĂ©e russe Ă©tait entrĂ©e lĂ  le 25 fĂ©vrier. Elle avait Ă©tĂ© repoussĂ©e, mais pas suffisamment loin. Dans la rue principale, des militaires circulaient en gilet pare-balles, casque vissĂ© sur la tĂȘte — mais Ă  deux pas de lĂ , les gens du cru rĂ©paraient leur toit en bras de chemise, s’activaient dans les jardins. Dans une cour, une dame triait des bocaux de lĂ©gumes. Dans un bĂątiment, je reconnus les restes d’une Ă©glise — tout Ă©tait en ruines, mais l’icĂŽne de la Vierge Ă©tait encore en soldats nous accompagnĂšrent encore un peu plus prĂšs. Une fabrique de jouets — dĂ©truite. C’était lĂ , peu de temps plus tĂŽt, que passait la ligne de front. Les Russes s’étaient installĂ©s Ă  cet endroit et ils avaient pilonnĂ© la route. On voyait les traces qu’ils avaient laissĂ©es une botte, un bonnet, une veste matelassĂ©e, un sac arborant Armiya Rossii » — l’armĂ©e russe. Un tank cramĂ©. Plus loin un deuxiĂšme sous l’effet de l’explosion des munitions, la tourelle s’était trouvĂ©e projetĂ©e sur le cĂŽtĂ©. Notre Agnis commença aussitĂŽt son inspection en faisant des commentaires. Plus loin, encore un tank. Et encore et encore. Avec une pelle, un gars du coin raclait la terre tout en expliquant aux militaires que dans l’un des tanks, il restait de toute Ă©vidence un cadavre ça puait. Cependant, c’était un jour ensoleillĂ©, trente degrĂ©s, merveilleux ciel d’Ukraine au-dessus de temps en temps nos gars demandaient Tu as entendu ? ça a pĂ©tĂ© ! » Je n’ai rien entendu. Un soldat interrogea En arrivant, sur votre gauche, vous n’avez pas vu des nuages de fumĂ©e ? Maintenant, c’est lĂ  qu’on se bat. » Je n’avais pas fait attention, qu’est-ce qu’ils me racontaient ? J’explorai les endroits oĂč l’on s’était battu — j’étais comme au musĂ©e. Ce coup-lĂ , j’entendis trĂšs bien en effet. Et encore et encore. Quelle distance ? » demandĂ©-je Ă  Dmitry. À quinze kilomĂštres du musĂ©e de la bataille, la vraie bataille faisait rage. Ce sont les nĂŽtres qui tirent ? » demanda Agnis. Les nĂŽtres, les leurs 
 » rĂ©pondit le soldat. Puis on entendit encore quelque chose, tout prĂšs tout prĂšs. Des hĂ©licos » fit le soldat qui jeta un coup d’Ɠil rapide sur son tĂ©lĂ©phone. Les nĂŽtres. Les deux sont Ă  nous. » En effet, c’était ça, deux hĂ©licoptĂšres volaient en rase-mottes, vers la canonnade », comme je me souvenais l’avoir lu dans un bouquin. C’est OK pour vous si on les appelle “les orques” ? » demanda soudain Dmitry en passant devant une ixiĂšme unitĂ© calcinĂ©e. Pour nous, c’était soldat avec qui j’ai le plus discutĂ©, c’est Iaroslav des Teroboronas », les unitĂ©s de la dĂ©fense civile. Avant la guerre, Iaroslav Ă©tait juriste. Il songeait Ă  changer d’activitĂ©. Comme est nĂ©, a grandi Ă  Donetsk. À partir de 2014, pour moi tout Ă©tait dĂ©jĂ  foutu ». Et la guerre ne fut pas une surprise. Ils n’attendaient que cela depuis au moins an. Lorsqu’ils ont reconnu l’indĂ©pendance des RĂ©publiques populaires », tout devint clair comme de l’eau de roche. Ce matin-lĂ , Iaroslav regardait par la fenĂȘtre en direction de Kyiv quand soudain Fiou-fiou-fiou ! » Il ne comprit pas tout de suite de quoi il s’agissait. Puis les explosions. L’armĂ©e russe marcha sur Kyiv comme Ă  la parade, suivie de prĂšs par les forces de maintien de l’ordre avec leurs matraques. Tout ce beau monde resta coincĂ© sur l’autoroute. Puis, par cette mĂȘme autoroute si parfaitement exposĂ©e aux tirs vinrent les suivants. Et encore les suivants. Lors de la libĂ©ration de Boutcha, les gens dĂ©signĂšrent un des habitants — aux cĂŽtĂ©s des orques, il avait pris part Ă  la rapine. Iaroslav et quelques gars allĂšrent Ă  sa maison, descendirent Ă  la cave. Et lĂ , oho ! Une collection de tĂ©lĂ©viseurs et d’autres bricoles. Qu’est-ce qu’il comptait faire de tout ça ? s’étonna Iaroslav. Est-ce qu’il croyait franchement que les orques allaient s’installer pour de bon ? » J’imagine que c’était bel et bien son de nos gars demanda aussitĂŽt Et les pillards, vous les descendez ? On est prĂȘts Ă  entendre l’ñpre rĂ©alitĂ© de la guerre ». Non, on ne les descend pas, rĂ©pliqua Iaroslav. Si quelqu’un a piquĂ© de la bouffe, on lui fichera la paix. S’il a pris des objets d’un certain prix, il se prendra des coups. Dans les cas vraiment difficiles, par contre, il n’est pas impossible qu’on rĂšgle son compte Ă  l’un ou l’autre. » Se pouvait-il que nous ayons dĂ©passĂ© les bornes avec notre question ou bien qu’il ait Ă©tĂ© tentĂ© d’enrober les choses ? Ce qui fut pour moi une surprise — cela semble pourtant Ă©vident —, ce fut de voir que le soldat allait poursuivre le combat sur internet. Lorsque Iaroslav reposait son arme, il se mettait Ă  son ordinateur oĂč il croisait le fer avec des combattants russes assis sur leur canapĂ© de l’autre cĂŽtĂ© de l’écran. Sa pensĂ©e de juriste Ă©tait mise Ă  contribution, il semait la confusion dans leurs esprits en analysant les informations de source russe. Il avait en tĂȘte tous les chiffres — mais Ă©tant pour ma part incapable d’ĂȘtre aussi prĂ©cis que lui, je ne me risquerai pas Ă  vous les lui demandai son avis Ă  propos d’Oleksiy Arestovytch un type qu’on aime bien en Lettonie. Pour Iaroslav, il avait fait le job, en empĂȘchant que l’on tombe dans la panique. Mais les gens bien informĂ©s prĂ©fĂšrent ne pas Ă©couter — kto v tyĂšmĂ©, yĂ©go nie slouchaĂŻĂ©t ». La promesse que la guerre serait finie dans deux ou trois semaines » est devenue un mĂšme en Ukraine — tiens, prends par exemple cette image de la jeune fille triste qui demande Quand est-ce que je vais me marier ? » Et Ă  cĂŽtĂ© d’elle, Arestovytch qui lui rĂ©pond Dans deux ou trois semaines ! »Iaroslav Ă©tait donc de Donetsk, et il Ă©tait russophone. Il avait entendu ce qu’on rabĂąche partout les russophones d’Ukraine n’auraient rien Ă  faire de cette guerre. En disant cela, pour la premiĂšre fois, il se laissa emporter par l’émotion. Dans sa famille, ils Ă©taient presque tous russophones. Mais lui se battait contre la Russie. Et Ă  Donetsk, les bataillons russes de Svobodnaya Rossiya » se battaient aussi contre les les orques ne viennent plus dĂ©filer dans les parages. Leur aviation ne fait rien, tout est absurde, conformĂ©ment Ă  l’ensemble de leur tactique. On connaĂźt Ă  prĂ©sent le nombre de morts Je pense que cĂŽtĂ© ukrainien, c’est un peu moins. » Sans aide extĂ©rieure, ça n’irait pas, mais pas du tout. Sa gratitude pour tout le monde est immense, y compris pour nous. ArtĆ«rs, le chef de notre groupe, demande Ă  Iaroslav Mais Ă  ton avis, pourquoi est-ce que nous, Lettons, on fait tout ça ? » Iaroslav rĂ©torque C’est le genre de question que je ne me pose plus. Pour les gens corrects, tout est clair. ». Andis Surgunts avait un poĂšme comme ça, oĂč chaque vers, chaque mot Ă©tait raturĂ©. PoĂ©tique. Impossible de dĂ©chiffrer une seule lettre. En Ukraine, on voit de tels poĂšmes en bordure d’autoroute. Il s’agit des panneaux routiers, les grands bleus oĂč sont indiquĂ©s le kilomĂ©trage jusqu’aux grandes villes, les endroits oĂč il faut tourner, etc. Les panneaux ont Ă©tĂ© conçus pour aider les visiteurs. Mais Ă  partir du moment oĂč les visiteurs ne sont plus les bienvenus, toute information pertinente est badigeonnĂ©e, en gĂ©nĂ©ral de peinture noire. Impossible de deviner quoi que soit. Les informations que les panneaux portaient ont Ă©tĂ© effacĂ©es. Je me demande ce qu’il en ressort sĂ©miotiquement et sĂ©mantiquement, comme aurait dit Daina Teters, notre professeure Ă  l’AcadĂ©mie. Le signe a Ă©tĂ© dĂ©pouillĂ© de son sens, et ce faisant, il a acquis une tout autre signification, puissante et publicitĂ© a disparu des grands panneaux publicitaires, oĂč l’on peut lire Ă  prĂ©sent Priez ! Dieu vous entend ! » Soutenez les forces armĂ©es ukrainiennes ! » Ayez confiance en Dieu ! » Deviens un tueur, reste un homme ! »Aux check-points, on peut lire des textes expressifs, tels que Stop ! On tue ! », mais celui qu’on voit le plus souvent, c’est le slogan Ă  propos du bateau russe, peint Ă  la bombe noire sur le bĂ©ton, dont le dernier mot est souvent soumis Ă  l’autocensure. J’aurais bien voulu en prendre quelques-uns en photo, mais c’était en gĂ©nĂ©ral, ça donne quoi ?Ce qui m’a le plus Ă©tonnĂ©, c’est que rien n’était tellement Ă©tonnant, Ă  quel point les gens se comportaient normalement. À Lviv, dans les rues, il y a des jeunes filles, des trottinettes Ă©lectriques, des chats disparus sur des affichettes. À la terrasse d’un restaurant, un trompettiste joue l’air du Parrain ». Innovation un mendigot s’approche, tend son Ă©cuelle et clame Gloire Ă  l’Ukraine ! Gloire aux hĂ©ros ! », un business qui fait feu de tout Kyiv aussi, les chats disparaissent. Le restaurant Mimino » fonctionne. En fait, Ă  toutes les tables, on ne parle que de la guerre, et c’était la mĂȘme chose Ă  la nĂŽtre. Dans une rue de Kyiv, j’assiste Ă  la scĂšne suivante un garçon Ă  genoux devant une fille pour lui rattacher sa sandale. Quelque part, Ă  deux pas d’ici, plusieurs milliers d’orques sont en route pour venir leur faire la peau, mais les garçons de Kyiv s’agenouillent devant les filles pour boucler leurs sandales. C’est comme ça, rien Ă  faire ! Vite fait, en douce, je veux faire la photo. La fille me voit, je me dis qu’elle va se mettre en colĂšre, mais pas du tout ! Elle me dĂ©coche un sourire et arrange ses me disais je vais voir le peuple chanter l’hymne national, les volontaires monter au front. J’ai vu comment on boucle une qui est vrai, c’est qu’à Kyiv, on ne peut acheter de l’alcool que jusqu’à 16 heures, ça fait une vraie diffĂ©rence. Ce qui est vrai, c’est qu’ils boivent du vin, mĂȘme en pleine alerte aĂ©rienne — l’exemple de sont trop dĂ©tendus, dit Kharkiv, les raids aĂ©riens et les explosions continuent, les gens Ă©vitent les regroupements et tĂąchent de ne pas laisser leur voiture dans la rue, mais Ă  part ça, les cornichons poussent, les chiens courent vers quelque part et les filles font les soldes Ă  la boutique Jeans Classiques ».Je voulais voir le courage de ces gens. Ce ne sont pas les saints qui affrontent le Mal, mais les gens ordinaires. MĂȘme si ce sont lĂ  des termes difficiles Ă  manipuler. Il n’y a pas autant de drapeaux bleu et jaune que chez nous, en Lettonie. Ils ne croient pas aussi fermement que nous Ă  la victoire. Ils ne disent pas quand nous aurons gagnĂ© », mais si jamais nous gagnons ». J’ai demandĂ© aux soldats est-ce que les nouvelles sont bonnes ? Pour l’heure, toutes sont mauvaises. L’armĂ©e biĂ©lorusse se concentre Ă  la frontiĂšre. En ce moment, on manque d’ n’ai vu aucun portrait de Bandera. Je n’ai pas entendu la chanson fasciste MoskaleĂŻ po laguĂ©riam » — les Moscovites au Lager ! Personne ne dit que tout ça c’est de la faute de l’ comme mots Ă  prĂ©sent sur les gens qui m’ont pris avec eux pour ce voyage ArtĆ«rs, notre chef d’expĂ©dition, est un spĂ©cialiste de logistique, qui, en ce moment, jette toutes ses forces dans l’affaire ukrainienne. Māris tire Ă  l’arc, organise des voyages en riviĂšre et des campements de l’ñge de pierre. Dans l’équipe, il est notre spĂ©cialiste en secourisme. Il sait comment stopper une hĂ©morragie — dans le minibus, je l’ai entendu expliquer Ă  quelqu’un comment pratiquer une ponction pleurale, tout en tripotant une aiguille. ArtĆ«rs et Ēriks sont les moins loquaces de la bande, et ce voyage en Ukraine n’est pour eux ni le premier ni le dernier. Agnis sait tout sur tout sur les bagnoles, les armes, et plus gĂ©nĂ©ralement, sur tout ce qui contient de la ferraille. Il sait tout sur les systĂšmes de localisation, et ça nous a Ă©tĂ© fort le voyage, personne ne parlait des valeurs libĂ©rales — pas plus que des arrivant Ă  Loutsk, Agnis avait du mal Ă  contenir sa fĂ©brilitĂ©. Il faut dire que c’est le berceau de la LoutskyĂŻ AvtomobilnyĂŻ Zavod » ou LUAZ, la fameuse usine automobile soviĂ©tique spĂ©cialisĂ©e dans les vĂ©hicules tout terrain. Il lui fallait des piĂšces pour son LUAZ amphibie de collection. Ça tombe bien, on a le temps, il faut attendre le deuxiĂšme bus. On demande Ă  une station-service Bon, fait Agnis, oĂč est-ce qu’on peut trouver des piĂšces pour un LUAZ amphibie ? » Il montre des photos du vĂ©hicule sur son tĂ©lĂ©phone. On nous envoie Ă  un magasin, oĂč l’on nous envoie vers le marchĂ©. D’un bon pas, nous filons donc en direction du marchĂ©, nous traversons la rue, comme de bien entendu. Une voiture de police s’arrĂȘte. C’est pour nous ! » que je balance en rigolant, je suis le spĂ©cialiste de ce genre de vanne. Une policiĂšre — belle comme une soldate — sort du vĂ©hicule. Et aussi un policier, qui remonte aussitĂŽt, puis ressort aussitĂŽt, mitraillette Ă  l’épaule, et les voilĂ  qui fondent vers nous. Nous avons traversĂ© la rue au mauvais endroit. Le passage cloutĂ©, on le voit, Ă©tait juste Ă  cĂŽtĂ©. Mais nous venons de Lettonie ! Ah oui ? Parce que comme ça, en Lettonie, on peut traverser les rues n’importe oĂč ? Vos passeports ! Je soupçonne que nos allures sportives et nos pantalons de treillis ont aussi contribuĂ© Ă  Ă©veiller leur contrĂŽlent nos passeports. Dans le mien, ils trouvent un visa pour la BiĂ©lorussie, dans celui d’Agnis, pour la Russie. Chaque question en appelle une autre. C’était pour le championnat de hockey ! Vous ĂȘtes joueur de hockey ?Quel est votre itinĂ©raire ? Loutsk-Lviv-Kyiv-Kharkiv-Dnipro-Rivna-Loutsk. Et maintenant, on rentre Ă  la maison !Montrez-moi vos tĂ©lĂ©phones ! Tout WhatsApp, Telegram, appels, derniĂšres photos que j’ai prises, ce sont justement des vues des check-points — des photos sans militaires visibles, donc ça doit passer, mais vu la tonalitĂ© des Ă©changes, la conversation pourrait facilement s’enflammer. Alors qu’Agnis montre les siennes, je fais le gars qui cherche, et j’en profite pour effacer fissa mes derniers clichĂ©s. Lorsque vient mon tour, la policiĂšre dĂ©couvre un coucher de soleil sur un hĂŽpital en ruines. Elle inspecte WhatsApp. Un Ă©change avec des potes de Jelgava ayant pour objet le squelette noir » avec la photo qui va avec. Comme tout cela semble coin de l’Ɠil, je vois qu’Agnis est dĂ©jĂ  en train de montrer au flic les photos de son LUAZ amphibie et de lui faire la liste des piĂšces qui lui manquent. Agnis est policiers vĂ©rifient une nouvelle fois l’historique de nos appels, nous demandent d’introduire sur le pavĂ© digital je ne sais quel code secret. Alors que j’essaie de comprendre de quoi il retourne, la policiĂšre a dĂ©jĂ  tendu la main pour le faire Ă  ma place. Elle a des ongles longs, trĂšs jolis. Est-ce que ça ne la dĂ©range pas dans le maniement des armes ? Je suis bien mal placĂ© pour le savoir. Elle tape son code, et je vois apparaĂźtre sur l’écran de mon tĂ©lĂ©phone un ensemble d’informations telles que je n’en ai jamais vu. Elle les prend en photo. Pardon, mais vous devez comprendre que l’Ukraine se trouve dans une position un peu dĂ©licate aujourd’hui. Nous comprenons. Pas d’amende pour nous. Maintenant, ils vont tracer nos tĂ©lĂ©phones », explique Agnis avec la dĂ©lectation de l’artisan. Nous reprenons notre route vers le marchĂ©. Et moi, comment je me suis trouvĂ© embarquĂ© dans cette Ă©quipĂ©e ? VoilĂ . Peu de temps aprĂšs le dĂ©clenchement de la guerre, je me suis portĂ© volontaire comme bĂ©nĂ©vole au centre d’accueil pour les rĂ©fugiĂ©s de Riga. LĂ , j’ai compris que je ne savais rien faire. J’ai donc appris Ă  charger des caisses. Des particuliers ou des organisations apportent leurs dons, nous les dĂ©chargeons, nous les trions, nous les rĂ©partissons entre les rĂ©fugiĂ©s ou nous en chargeons aussi une partie dans des camions qui partent pour l’Ukraine. Les premiĂšres semaines, c’était l’enthousiasme. Lorsqu’on chargeait, il y avait sur chaque carton trois paires de mains, tout le monde voulait Ă  tout prix participer. Le poĂšte KriĆĄjānis ZeÄŒÄŁis disait C’est notre purgatoire ! » Que la trace de ma main aille jusqu’en Ukraine pour qu’ils voient et qu’ils sachent lĂ -bas que je ne suis pas restĂ© sur le banc de touche, que je ne suis pas de la premiĂšre vague de dons, un couple de retraitĂ©s Ă©tait venu chargĂ© d’un sac en plastique volumineux. Qu’est-ce que c’est ? », avait-on demandĂ©. Des couvertures pour chien ». Et c’était tard, j’ai appris que ce dont les rĂ©fugiĂ©s avaient le plus besoin, c’étaient des poĂȘles, des casseroles, des produits hygiĂ©niques. En Ukraine, nous envoyions aussi des denrĂ©es faciles Ă  consommer, des conserves, des bandages et autres produits mĂ©dicaux. Peu Ă  peu, j’ai compris que ça n’était pas suffisant. Il fallait aussi de la technologie, il fallait des gagner, il faut de l’artillerie Ă  longue portĂ©e. Mais il faut aussi des couvertures pour les chiens. Peut-ĂȘtre pas tant pour eux que pour nous. Au centre, il y a plein d’Ukrainiens qui viennent bosser. Un jour, j’avais demandĂ© Ă  Irisa Est-ce que ça t’aide qu’à Riga il y ait des drapeaux ukrainiens partout ? » Elle m’avait regardĂ© de ses yeux vastes comme la Galicie, et elle m’avait rĂ©pondu Bien sĂ»r que ça m’aide. »Le vieux Hegel a dit quelque part un truc du genre ce Ă  quoi tu penses, c’est ce qui est. Ce qui est dĂ©pend de ta capacitĂ© Ă  le penser. Je ne sais pas si c’est vrai. Une certaine forme d’habitude s’est imposĂ©e Ă  moi — mais peut-ĂȘtre que c’est la mĂȘme chose pour tout le monde —, chaque fois que je fais quelque chose, je m’imagine en train de faire quelque chose d’autre. Par exemple, je travaille, mais je pense Ă  aller boire des coups avec des copains ; je suis en train de boire, et je me dis que je devrais aller travailler ; je vais Ă  l’église, et des idĂ©es de sexe m’envahissent l’esprit. Et ainsi de suite. Ces derniers temps, comme pour tout le monde, la guerre s’est emparĂ©e de toutes mes pensĂ©es. Qu’on soit assis ou debout, dans le jardin ou au lit, on pense sans arrĂȘt Ă  la guerre. Mais quand on est vraiment dans la guerre, on pense Ă  quoi ? Je n’en ai vu qu’un petit bout, mais quand on est dedans, on n’a surtout pas envie d’y penser. Pas envie d’entendre Māris vous raconter ses histoires de ponctions sur des poumons perforĂ©s par des balles, pas envie d’imaginer qui peut bien ĂȘtre en train de nous observer dans le noir. Je m’efforçais de trouver des images attractives suffisamment puissantes, je pensais Ă  des femmes nues, Ă  d’autres voyages, mais toutes les pensĂ©es finissaient toutes par aboutir Ă  Dieu, Ă  l’éternitĂ©. LĂ , je suis de retour Ă  Riga, je suis Ă  la maison, c’est la nuit, je dors enfoui sous des chats de toute sorte, je ne pense Ă  rien, je dors. Tout Ă  coup, une sirĂšne retentit. Les chats bien sĂ»r s’envolent de tous cĂŽtĂ©s. Qu’est-ce qui se passe ? » me demande-t-on. J’avais installĂ© une application ukrainienne qui informe en direct des alertes aĂ©riennes. Elle Ă©tait restĂ©e programmĂ©e sur Kharkiv — et l’information qui m’arrivait Ă  mon insu, c’était que lĂ -bas, ça reprenait de plus belle — c’était aussi que ça » pouvait fort bien arriver sur vos maisons, sur vos chats, sur vos sandales. Kharkiv se rappelait Ă  moi en disant pense Ă  nous ! Traduit du letton par Nicolas Auzanneau.***** Jānis JoƆevs 1980 occupe une place centrale sur la scĂšne littĂ©raire lettone. La publication en 2013 de son premier roman Jelgava 94 Ă©ditions Mansards, publiĂ© en français sous le titre Metal aux Ă©ditions GaĂŻa a donnĂ© lieu Ă  un phĂ©nomĂšne sans Ă©quivalent en Lettonie. SuccĂšs critique et commercial immĂ©diat, livre culte », cette autofiction en forme de roman d’apprentissage est traduite dans une douzaine de langues. Il a dĂ©frichĂ© une veine inexistante avant lui en Lettonie d’une littĂ©rature rock, mobilisant une large palette de registres de langue, s’intĂ©ressant Ă  la marge, Ă  l’échec, aux dĂ©sillusions, Ă  l’humour. JoƆevs publie assez peu, travaille pour le théùtre ou le cinĂ©ma, tente des expĂ©riences. Francophone et familier de la France, JoƆevs reprĂ©sente la Lettonie dans l’anthologie de littĂ©rature europĂ©enne Le Grand Tour Grasset, 2022. La nouvelle Le compositeur » extraite de son deuxiĂšme livre, du recueil Tīģeris [Le Tigre] Dienas grāmata, 2020 sera publiĂ©e en traduction française dans le numĂ©ro 4 de la revue CAFÉ consacrĂ©e au thĂšme du double. La publication de son nouveau roman sans fiction », Decembris DĂ©cembre est annoncĂ©e pour l’automne 2022 aux Ă©ditions Ascendum. Il y revient sur une affaire de serial-killer qui avait terrorisĂ© Riga durant l’hiver 1997.
Nousavons vu briller sur l’univers L’aube d’une paix nouvelle. Strophe 1 Nous avons vu les pas de notre Dieu Croiser les pas des hommes, Nous avons vu brĂ»ler comme un grand feu Pour la joie de tous les pauvres. Strophe 3 Nous avons vu danser les malheureux Comme au jour de la fĂȘte, Nous avons vu renaĂźtre au fond des yeux L’espĂ©rance dĂ©jĂ  morte. BIENVENUE Chant d’Accueil Nous avons vu les pas de notre Dieu Croiser les pas des hommes, Nous avons vu brĂ»ler comme un grand feu Pour la joie de tous les pauvres. Reviendra-t-il marcher sur nos chemins, Changer nos cƓurs de pierre ? Reviendra-t-il semer au creux des mains LÂŽamour et la lumiĂšre ? Nous avons vu fleurir dans nos dĂ©serts Les fleurs de la tendresse, Nous avons vu briller sur lÂŽunivers LÂŽaube dÂŽune paix nouvelle. Reviendra-t-il marcher sur nos chemins, Changer nos cƓurs de pierre ? Reviendra-t-il semer au creux des mains LÂŽamour et la lumiĂšre ? Nous avons vu se rassasier de pain Les affamĂ©s du monde, Nous avons vu entrer pour le festin Les mendiants de notre terre. Reviendra-t-il marcher sur nos chemins, Changer nos cƓurs de pierre ? Reviendra-t-il semer au creux des mains LÂŽamour et la lumiĂšre ? Nous avons vu sÂŽouvrir les bras de Dieu Devant le fils prodigue, Nous avons vu jaillir du cƓur de Dieu La fontaine de la vie. fin Acclamation de l’Evangile Dieu est une fĂȘte aujourd'hui La fĂȘte de la vie, O AllĂ©luia. Dieu est une fĂȘte aujourd'hui. C'est lui qui l'a promis Oh Oh Oh AllĂ©luia, Ah Ah Ah AllĂ©luia, Oh AllĂ©luia, Ah Ah Ah AllĂ©luia ! Evangile de JĂ©sus-Christ selon saint Marc Mc 10, 46 -52 Tandis que JĂ©sus sortait de JĂ©richo avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle, BartimĂ©e, le fils de TimĂ©e, Ă©tait assis au bord de la route. Apprenant que c'Ă©tait JĂ©sus de Nazareth, il se mit Ă  crier JĂ©sus, fils de David, aie pitiĂ© de moi ! » Beaucoup de gens l'interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle Fils de David, aie pitiĂ© de moi ! » JĂ©sus s'arrĂȘte et dit Appelez-le. » On appelle donc l'aveugle, et on lui dit Confiance, lĂšve-toi ; il t'appelle. » L'aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers JĂ©sus lui dit Que veux-tu que je fasse pour toi ? — Rabbouni, que je voie. » Et JĂ©sus lui dit Va, ta foi t'a sauvĂ©. » AussitĂŽt l'homme se mit Ă  voir, et il suivait JĂ©sus sur la route. Fin FAIRE MÉMOIRE » Le dernier repas de JĂ©sus selon Saint Luc 22. 14 L’heure Ă©tait venue, JĂ©sus se met Ă  table et les apĂŽtres avec lui. Il leur dit 15/20 J’ai ardemment dĂ©sirĂ© manger cette PĂąque avec vous avant de souffrir ; car, je vous le dĂ©clare, jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement rĂ©alisĂ©e dans le Royaume de Dieu. 13/20 Il prit alors une coupe, il rendit grĂące et dit Prenez, partagez entre vous, car je vous le dĂ©clare jamais plus dĂ©sormais je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que vienne le Royaume de Dieu. 18/20 Ceci est mon Corps, donnĂ© pour vous. Faites cela en mĂ©moire de moi » . Puis, il prit du pain, aprĂšs avoir rendu grĂące, il le rompit et le leur donna en disant 17/20 Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang qui va ĂȘtre versĂ© pour vous » . . Et pour la coupe, il fit de mĂȘme Ă  la fin du repas, en disant fin PriĂšre universelle Seigneur, fais de nous, des ouvriers de paix Seigneur, fais de nous, Des bĂątisseurs d’amour. PriĂšre eucharistique PrĂ©face Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, de t’offrir notre action de grĂące, toujours et en tout lieu, Ă  toi, PĂšre trĂšs saint, Dieu Ă©ternel et tout-puissant, par le Christ, notre Seigneur. Dans sa pitiĂ© pour notre misĂšre, il a voulu naĂźtre d’une femme, la Vierge Marie. Par sa passion et sa croix, il nous a dĂ©livrĂ©s de la mort Ă©ternelle ; par sa rĂ©surrection d’entre les morts, il nous a donnĂ© la vie qui n’aura pas de fin. C’est pourquoi, avec les anges et tous les archanges, avec les puissances d’en haut et tous les esprits bienheureux, nous chantons l’hymne de ta gloire et sans fin nous proclamons Sanctus Saint le Seigneur de lÂŽunivers, Saint le TrĂšs-Haut, le Dieu de gloire Saint JĂ©sus Christ, berger de paix LÂŽEmmanuel dans notre histoire. Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire. Hosanna au plus haut des cieux ! BĂ©ni soit celui qui vient au nom du Seigneur Hosanna au plus haut des cieux ! Tu es vraiment saint, Dieu de l’univers, et toute la crĂ©ation proclame ta louange, car c’est toi qui donnes la vie, c’est toi qui sanctifies toutes choses, par ton Fils, JĂ©sus Christ, notre Seigneur, avec la puissance de l’Esprit Saint ; et tu ne cesses de rassembler ton peuple, afin qu’il te prĂ©sente partout dans le monde une offrande pure. On s’adresse Ă  C’est pourquoi nous te supplions de consacrer toi-mĂȘme les offrandes que nous apportons Sanctifie-les par ton Esprit pour qu’elles deviennent le corps et le sang de ton Fils, JĂ©sus Christ, notre Seigneur, qui nous a dit de cĂ©lĂ©brer ce mystĂšre. On s’adresse Ă  La nuit mĂȘme oĂč il fut livrĂ©, il prit le pain, en te rendant grĂące il le bĂ©nit, il le rompit et le donna Ă  ses disciples, en disant Prenez, et mangez-en tous ceci est mon corps livrĂ© pour vous. » De mĂȘme Ă  la fin du repas, il prit la coupe, en te rendant grĂące il la bĂ©nit et la donna Ă  ses disciples, en disant On s’adresse Ă  Prenez, et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’Alliance nouvelle et Ă©ternelle, qui sera versĂ© pour vous et pour la multitude en rĂ©mission des pĂ©chĂ©s. Vous ferez cela, en mĂ©moire de moi. » Proclamons le mystĂšre de la foi On s’adresse Ă  AnamnĂšse Nous proclamons ta mort, Seigneur JĂ©sus, Nous cĂ©lĂ©brons ta rĂ©surrection, PrĂ©sent Mort PassĂ© RĂ©surrectio n Nous attendons ta venue dans la gloire. Futur EspĂ©rance On s’adresse au En faisant mĂ©moire de ton Fils, de sa Passion qui nous sauve, de sa glorieuse rĂ©surrection et de son ascension dans le ciel, alors que nous attendons son dernier avĂšnement, nous prĂ©sentons cette offrande vivante et sainte pour te rendre grĂące. On s’adresse Ă  Regarde, Seigneur, le sacrifice de ton Église, et daigne y reconnaĂźtre celui de ton Fils qui nous a rĂ©tablis dans ton alliance ; quand nous serons nourris de son corps et de son sang et remplis de l’Esprit Saint, accorde-nous d’ĂȘtre un seul corps et un seul esprit dans le Christ. On s’adresse Ă  Que l’Esprit Saint fasse de nous une Ă©ternelle offrande Ă  ta gloire, pour que nous obtenions un jour les biens du monde Ă  venir auprĂšs de la Vierge Marie, la bienheureuse MĂšre de Dieu, avec les ApĂŽtres, les martyrs, et tous les saints, qui ne cessent d’intercĂ©der pour nous. On s’adresse Ă  Et maintenant, nous te supplions, Seigneur par le sacrifice qui nous rĂ©concilie avec toi, Ă©tends au monde entier le salut et la paix. On s’adresse Ă  Affermis la foi et la charitĂ© de ton Église au long de son chemin sur la terre veille sur ton serviteur le pape BenoĂźt XVI, et notre Ă©vĂȘque Dominique Lebrun, l’ensemble des Ă©vĂȘques, les prĂȘtres, les diacres, et tout le peuple des rachetĂ©s. On s’adresse Ă  Écoute les priĂšres de ta famille assemblĂ©e devant toi, et ramĂšne Ă  toi, PĂšre trĂšs aimant, tous tes enfants dispersĂ©s. Pour nos frĂšres dĂ©funts, pour les hommes qui ont quittĂ© ce monde et dont tu connais la droiture, nous te prions On s’adresse Ă  Reçois-les dans ton royaume, oĂč nous espĂ©rons ĂȘtre comblĂ©s de ta gloire, tous ensemble et pour l’éternitĂ©, par le Christ, notre Seigneur, par qui tu donnes au monde toute grĂące et tout bien. On s’adresse Ă  Par lui JĂ©sus, avec lui JĂ©sus et en lui JĂ©sus , Ă  toi, Dieu le PĂšre tout-puissant, dans l’unitĂ© du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire, pour les siĂšcles des siĂšcles. Amen On s’adresse Ă  Notre PĂšre qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifiĂ©, que ton rĂšgne vienne, que ta volontĂ© soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi Ă  ceux qui nous ont offensĂ©s. Et ne nous soumets pas Ă  la tentation, mais dĂ©livre nous du Mal. Car c’est Ă  toi qu’appartiennent, Le rĂšgne, la puissance et la gloire Pour les siĂšcles des siĂšcles. Amen La paix Agneau de Dieu qui prends nos pĂ©chĂ©s bis Tu donnes joie au monde, JOIE Tu donnes joie au monde. Agneau de Dieu qui prends nos pĂ©chĂ©s bis Tu donnes vie au monde, VIE Tu donnes vie au monde. Agneau de Dieu qui prends nos pĂ©chĂ©s bis Tu donnes paix au monde, PAIX Tu donnes paix au monde. Communion Voici le corps et le sang du Seigneur La coupe du salut et le pain de la vie. Dieu immortel se donne en nourriture Pour que nous ayons la vie Ă©ternelle. Au moment de passer vers le PĂšre Le Seigneur prit du pain et du vin Pour que soit accompli le mystĂšre Qui apaise Ă  jamais notre faim. Voici le corps et le sang du Seigneur La coupe du salut et le pain de la vie. Dieu immortel se donne en nourriture Pour que nous ayons la vie Ă©ternelle. Dieu se livre lui-mĂȘme en partage Par amour pour son peuple affamĂ©. Il nous comble de son hĂ©ritage Afin que nous soyons rassasiĂ©s. Voici le corps et le sang du Seigneur La coupe du salut et le pain de la vie. Dieu immortel se donne en nourriture Pour que nous ayons la vie Ă©ternelle. C'est la foi qui nous fait reconnaĂźtre Dans ce pain et ce vin consacrĂ©s, La prĂ©sence de Dieu notre maĂźtre Le Seigneur JĂ©sus ressuscitĂ©. Voici le corps et le sang du Seigneur La coupe du salut et le pain de la vie. Dieu immortel se donne en nourriture Pour que nous ayons la vie Ă©ternelle. Que nos langues sans cesse proclament La merveille que Dieu fait pour nous ; Aujourd'hui il allume une flamme, Afin que nous l'aimions jusqu'au bout Fin Chant d’envoi Prenons le large avec JĂ©sus, vers lÂŽautre rive, Cherchons la terre avec JĂ©sus oĂč Dieu fait vivre ! Chant d’envoi Pour un voyage Ă  lÂŽinfini, prenons le large CÂŽest le Seigneur qui nous le dit, prenons le large Dans notre barque il est prĂ©sent, vers lÂŽautre rive Et le bonheur nous y attend, vers lÂŽautre rive Chant d’envoi Prenons le large avec JĂ©sus, vers lÂŽautre rive, Cherchons la terre avec JĂ©sus oĂč Dieu fait vivre ! Chant d’envoi Ne craignons pas de tout quitter, prenons le large Les mille riens sont du passĂ©, prenons le large Ouvrons nos yeux sur lÂŽavenir, vers lÂŽautre rive LÂŽEsprit nous donne de partir, vers lÂŽautre rive Chant d’envoi Prenons le large avec JĂ©sus, vers lÂŽautre rive, Cherchons la terre avec JĂ©sus oĂč Dieu fait vivre ! Chant d’envoi Mettons le cap vers lÂŽautre bord, prenons le large MalgrĂ© la nuit, les vents trĂšs forts, prenons le large Il nous faudra beaucoup lutter, vers lÂŽautre rive JESUS demeure Ă  nos cĂŽtĂ©s, vers lÂŽautre rive Chant d’envoi Prenons le large avec JĂ©sus, vers lÂŽautre rive, Cherchons la terre avec JĂ©sus oĂč Dieu fait vivre ! Chant d’envoi Voici le temps dÂŽimproviser, prenons le large Dieu fait confiance Ă  nos projets, prenons le large Il se rĂ©vĂšle un Dieu dÂŽamour, vers lÂŽautre rive Et nous voyons lever son jour, vers lÂŽautre rive Chant d’envoi Prenons le large avec JĂ©sus, vers lÂŽautre rive, Cherchons la terre avec JĂ©sus oĂč Dieu fait vivre ! Chant d’envoi JusquÂŽau rivage en lÂŽau-delĂ , prenons le large CÂŽest lÂŽaventure de la foi, prenons le large JĂ©sus connaĂźt la traversĂ©e, vers lÂŽautre rive Il nous fait signe dÂŽavancer, vers lÂŽautre rive Fin FindEnsemble Vocal l'Alliance – Nous avons vu lyrics and search for Ensemble Vocal l'Alliance. Listen online and get new recommendations, only at Last.fm [V1] Nous avons vu les pas de notre Dieu Croiser les pas des hommes Nous avons vu brĂ»ler comme un grand feu Pour la joie de tous les pauvres [C] Reviendra-t-il marcher sur nos chemins Changer nos coeurs de pierre ? Reviendra-t-il semer au creux des mains L’amour et la lumiĂšre ? Variantes Quand viendra-t-il / Il est venu / Il reviendra [V2] Nous avons vu fleurir dans nos dĂ©serts Les fleurs de la tendresse Nous avons vu briller sur l’univers L’aube d’une paix nouvelle [V3] Nous avons vu danser les malheureux Comme au jour de la fĂȘte Nous avons vu renaĂźtre au fond des yeux L’espĂ©rance dĂ©jĂ  morte [V4] Nous avons vu le riche s’en aller Le coeur et les mains vides Nous avons vu le pauvre se lever Le regard plein de lumiĂšre [V5] Nous avons vu se rassasier de pain Les affamĂ©s du monde Nous avons vu entrer pour le festin Les mendiants de notre terre [V6] Nous avons vu s’ouvrir les bras de Dieu Devant le fils prodigue Nous avons vu jaillir du coeur de Dieu La fontaine de la vie Note importante Ces fichiers sont Ă  utiliser uniquement dans le cadre privĂ©. 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