Toutce qu’on peut espĂ©rer c’est que ça passe le plus vite possible. » Comment de fait ne pas se souvenir de la peste noire au cours du XIVe siĂšcle, avec ses rumeurs nausĂ©abondes, rĂ©pandant le bruit que les Juifs Ă©taient les Ă©missaires de Satan pour expier la faute de pseudo-chrĂ©tiens, cette rumeur nausĂ©abonde conduisit les mĂȘmes «religieux», ces
Entre deux campsLe stagiaire, bouc Ă©missaireUn stage flouL’espionnage industrielLe stage photocopieuse et cafĂ© Le stage, processus important et enrichissant, est souvent la meilleure Ă©tape Ă  franchir pour entrer dans le domaine professionnel. Il a pour portĂ©e de donner un premier aperçu du monde du travail. Mais, le stage peut Ă©galement devenir un vrai cauchemar pour certains. Entre deux camps Un stagiaire est souvent exposĂ© aux conflits internes de l’entreprise, entre les diffĂ©rentes entitĂ©s qui y sont induites. Comme son travail consiste Ă  rĂ©diger un rapport et Ă  tirer des conclusions, ces derniers seront gĂ©nĂ©ralement mal vus par les employĂ©s. Le stagiaire constitue, entre autres, un ennemi pour eux. Il faut une grande force de caractĂšre et d’objectivitĂ© pour vivre cette dangereuse situation. Bref, savoir dire non et ne pas se laisser influencer, voilĂ  certains dĂ©fis rencontrĂ©s par le stagiaire. Le stagiaire, bouc Ă©missaire Dans ce cas, le stagiaire est dĂ©signĂ© par l’entreprise comme le responsable des erreurs commises par cette derniĂšre. La situation profite Ă  la sociĂ©tĂ©, puisque le stagiaire, extĂ©rieur au personnel et employĂ© temporel, ne peut obtenir gain de cause. Il reprĂ©sente alors un alibi pour ses employeurs, qui voient en lui un moyen de se justifier. Ici encore, il faut faire preuve de force de caractĂšre, savoir jouer sur les relations afin de contester certaines tĂąches demandĂ©es. Un stage flou Une fois le stage commencĂ©, l’étudiant se rend compte que l’entreprise dĂ©livre trop peu d’informations la concernant. La rĂ©daction de son rapport en est menacĂ©e, car les informations essentielles et nĂ©cessaires sont prohibĂ©es par l’organisation. Il peut alors faire appel Ă  son encadreur pĂ©dagogique pour faire un rappel des termes de la convention de stage Ă  la sociĂ©tĂ©. Le responsable rappelle Ă©galement les engagements de l’entreprise envers le stagiaire. Au terme de cette entrevue, un compromis est gĂ©nĂ©ralement convenu entre les parties, comme une charte de confidentialitĂ©. L’espionnage industriel Il arrive aussi que des entreprises utilisent les stagiaires pour espionner leurs concurrentes. Ces pratiques sont peu louables et parfois illĂ©gales, mais surtout gĂȘnantes pour le stagiaire. Il doit, par exemple, sous prĂ©texte de faire un projet d’études pour son Ă©tablissement, prendre contact avec les concurrents pour leur soutenir des informations confidentielles. Le stage photocopieuse et cafĂ© C’est certainement la pire situation dans un stage. Le travail est dĂ©qualifiĂ© au maximum. Et de ce fait le stagiaire se sent inutile et finit par perdre sa motivation.
Lejour de Yom Kippour, en plus du bouc choisi par tirage au sort pour Hashem, ils sacrifiaient un sacrifice de ‘Hatat du Moussaf et un gros bĂ©tail du Grand prĂȘtre. Ces deux sacrifices n’avait pour seul but d’expier qu’une seule faute, la faute d’avoir fait entrer une impuretĂ© dans le Temple. Le Bouc Émissaire, en revanche avait une caractĂ©ristique que nous ne trouvons dans
Je ne sais rien de votre mariage, mais il y a une chose dont je suis sĂ»r votre relation se dĂ©roule dans un monde brisĂ© et vous ne pouvez Ă©chapper Ă  l’impact que cela a sur vous, sur votre conjoint et sur votre vie ensemble. Peut-ĂȘtre s’agit-il de la frustration de vivre avec les petits tracas de la vie quotidienne. Ou peut-ĂȘtre ĂȘtes-vous confrontĂ©s Ă  des problĂšmes importants qui ont modifiĂ© le cours du mariage de vos rĂȘves. Ce n’est pas un hasard si vous devez faire face aux choses auxquelles vous ĂȘtes confrontĂ©s. Votre PĂšre sait oĂč vous vivez, et Il n’est pas surpris par ce que vous affrontez. Actes 17 dit qu’Il dĂ©termine l’endroit exact oĂč vous vivez et la durĂ©e spĂ©cifique de votre vie. MĂȘme si vous rencontrez des choses qui n’ont aucun sens selon vous, il y a bien une signification et un projet dans chaque situation que vous expĂ©rimentez. Je suis persuadĂ© que 1 Pierre 16-7 est un texte essentiel pour rĂ©aliser le bonheur dans votre mariage En ceci rĂ©jouissez-vous, quoique pour un peu de temps, actuellement, puisque c’est nĂ©cessaire, vous soyez affligĂ©s par diverses Ă©preuves, afin que l’authenticitĂ© de votre foi mise Ă  l’épreuve – plus prĂ©cieuse que l’or pĂ©rissable, quoiqu’il soit purifiĂ© au feu — puisse ĂȘtre trouvĂ©e avoir pour rĂ©sultat la louange et la gloire et l’honneur lors de la rĂ©vĂ©lation de JĂ©sus-Christ. » ESV Au premier coup d’Ɠil, ce passage ne ressemble pas au mariage de mes rĂȘves ! Mais Dieu nous dit l’une des choses les plus importantes que nous comprendrons jamais sur le bonheur et le mariage. Dieu a dĂ©cidĂ© de nous laisser dans ce monde dĂ©chu pour vivre, aimer et travailler parce qu’Il avait l’intention d’utiliser les difficultĂ©s que nous rencontrons pour faire quelque chose en nous qui ne pourrait pas se faire autrement. Je ne sais pas ce qu’il en est de vous, mais la plupart d’entre nous ont un paradigme personnel quant au bonheur. Il n’y a rien de mal Ă  vouloir ĂȘtre heureux, ni Ă  travailler en vue du bonheur marital. Dieu vous a donnĂ© la capacitĂ© de vous rĂ©jouir et Il a placĂ© de belles choses autour de vous pour que vous en jouissiez. Le problĂšme n’est pas qu’il s’agisse d’un mauvais objectif, mais d’une norme beaucoup trop petite. Dieu travaille sur quelque chose de profond, de nĂ©cessaire et d’éternel – son paradigme de saintetĂ© personnelle. Ne soyez pas dĂ©couragĂ©s par le langage utilisĂ© ici. Ces mots signifient que Dieu travaille Ă  travers vos circonstances quotidiennes pour vous changer. Dans son amour, Il sait que vous n’ĂȘtes pas tout ce que vous devez ĂȘtre selon le projet qu’Il avait en vous crĂ©ant. MĂȘme si c’est difficile Ă  admettre, il y a toujours du pĂ©chĂ© en vous, et ce pĂ©chĂ© fait obstacle Ă  ce que vous ĂȘtes censĂ©s ĂȘtre et Ă  ce que vous ĂȘtes censĂ©s faire. Dieu se sert des difficultĂ©s du mariage dans l’ici et le maintenant pour vous transformer. Parce qu’Il vous aime, Il va volontairement interrompre ou compromettre votre bonheur momentanĂ© pour vous faire avancer d’un pas de plus dans le processus qu’Il conduit pour vous sauver et pour vous transformer. Lorsque vous commencez Ă  vous mettre sur la page du paradigme de Dieu pour la saintetĂ© Ă  travers le mariage, la vie n’a pas seulement un sens mais devient immĂ©diatement davantage pleine d’espoir. Les choses auxquelles vous ĂȘtes confrontĂ©s ne sont pas des problĂšmes irrationnels mais des outils de transformation. Il y a de l’espoir pour vous et votre mariage parce que Dieu est au milieu de vos circonstances, et Il les utilise pour vous façonner en la personne qu’Il a eu l’intention de crĂ©er. Alors qu’Il fait ces choses, non seulement vous rĂ©agissez mieux Ă  la vie, mais vous devenez une meilleure personne Ă  vivre, ce qui se traduit par un meilleur mariage. Que Dieu vous bĂ©nisse, Paul David Tripp Questions pour rĂ©flĂ©chir Quels sont certains des petits tracas que vous expĂ©rimentez dans la vie quotidienne ? Pourquoi sont-ils frustrants ? Comment rĂ©agissez-vous Ă  ces tracas ? Quel est le dĂ©fi le plus significatif que vous avez expĂ©rimentĂ© dans votre mariage Ă  cause du fait que vous devez vivre dans un monde dĂ©chu ? Comment avez-vous rĂ©pondu Ă  votre conjoint et Ă  Dieu ? Pourquoi devriez-vous vous rĂ©jouir des petits tracas ainsi que des dĂ©fis significatifs que vous expĂ©rimentez ? Soyez prĂ©cis. Comment vous ont-ils affinĂ©s, ou comment vous affinent-ils ? De quelle maniĂšre votre conjoint souffre-t-il ? Comment pouvez-vous le soutenir et l’encourager, alors que des Ă©preuves diverses l’affectent ? Comment pouvez-vous combattre l’impatience et l’attitude moralisatrice quand il trĂ©buche ? Identifiez un autre couple autour de vous qui connaĂźt des difficultĂ©s conjugales. Comment pouvez-vous les soutenir et les encourager et dire la vĂ©ritĂ© sur leur situation, dans l’amour ? Devrez-vous lutter contre l’impatience et l’attitude moralisatrice lorsqu’ils trĂ©buchent ?
NicolasDecayeux, patron des ex-Whirlpool : «Je ne veux pas ĂȘtre un bouc Ă©missaire» Nicolas Decayeux, prĂ©sident de WN qui a repris une partie des salariĂ©s de Whirpool en 2018, et revient sur
La cause de tous nos maux, ce sont les J...fs. » Un Allemand de base, en 1930 La cause de tous nos maux, ce sont les non-vaccinĂ©s. » Un Français de base, en 2021 c'est-Ă -dire en 1984 *Le despote et ses potes ont bien travaillĂ©. Que dis-je, bien travaillĂ© ils ont accompli un coup de maĂźtre. Un coup de maĂźtre d'une rare perfidie, un coup de maĂźtre infĂąme, un coup de maĂźtre ignoble, mais un coup de maĂźtre quand mĂȘme. En dĂ©signant les rĂ©fractaires Ă  la vaccination comme les responsables de nos futurs dĂ©boires covidiques, Macron et ses conseillers en tyrannie viennent de sauver leur peau. En sacrifiant celle de leurs sur une partie du peuple la critique de sa propre action » LĂ©nine et Staline ne faisaient pas autrement que les dictateurs en herbe de ce hideux gouvernement. Un gouvernement qui, s'il n'Ă©tait pas tyrannique, c'est-Ă -dire prĂȘt Ă  tout pour se maintenir le fameux quoi qu'il en coĂ»te » prend aujourd'hui tout son sens, aurait pour souci majeur la concorde de son peuple — Ă  plus forte raison dans un pays dont la devise s'Ă©nonce LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ© »... Un gouvernement qui, parce qu'il est tyrannique, sĂšme la discorde pour se sauver. Diviser pour mieux rĂ©gner l'astuce est vieille comme Machiavel. À ceci prĂšs que traditionnellement, ce sont ses ennemis que l'on divise, pas le peuple dont on a la charge. Sauf, bien sĂ»r, si l'ennemi, c'est le peuple...En dĂ©signant Ă  la vindicte les non-vaccinĂ©s, en leur imputant ses propres nuisances Ă©conomiques, sociales, psychologiques et, bien sĂ»r, sanitaires, ce gouvernement horizontalise une contestation qui ne devrait ĂȘtre que verticale la fermeture des lits d'hĂŽpitaux qui se poursuit..., l'ouverture prolongĂ©e des frontiĂšres Ă  tous les variants de la galaxie, le confinement gĂ©nĂ©ralisĂ© en 50 Ă©pisodes la Chine, totalitaire », a confinĂ© 1% de sa population, pendant quelques semaines ; la France, dĂ©mocratique », 100%, pendant presque un an, les pertes d'emplois, les dĂ©pressions, les suicides, les sottises de SibĂȘte, les vraies vĂ©ritĂ©s vraies de la verrue VĂ©ran, les discours d'enterrement du croque-mort Salomon, les cernes ignominieuses du Pr. DĂ©fraĂźchy et les fĂ©roces entraves Ă  toute tentative de traitement sont de son fait — entre autres mĂ©faits. Mais ce saccage peut ĂȘtre oubliĂ©, ce saccage va ĂȘtre oubliĂ© en faisant porter aux non-vaccinĂ©s, cette nouvelle caste d'intouchables, la culpabilitĂ© des caprices du Covid. À ce stade, il ne me semble pas superflu d'expliquer aux dĂ©vots du vaccin que la vocation essentielle de la vaccination est d’épargner au vaccinĂ© des complications graves ; qu’ĂȘtre vaccinĂ© n'empĂȘche ni d'ĂȘtre contaminĂ©, ni d’ĂȘtre contagieux, ni par consĂ©quent de spectaculaires reprises de l'Ă©pidĂ©mie de Covid en IsraĂ«l, au Chili et Ă  Malte, pays les plus vaccinĂ©s au monde. Rappelons Ă©galement Ă  ces bons croyants bien dociles, mais un poil crĂ©dules, que les moins de 50 ans reprĂ©sentent... 0,9% des morts du Covid que parmi les 111 000 morts du Covid depuis mars 2020, 1 000 avaient moins de 50 ans, et 15 moins de 20 ans... Que celui qui, en intĂ©grant avec rigueur ces Ă©lĂ©ments dans son raisonnement, peut m'expliquer le bĂ©nĂ©fice de vacciner les moins de 50 ans — tant pour les intĂ©ressĂ©s, que pour le bien commun — me soumette sa dĂ©monstration les occasions de rire se font rares. Oui, je suis curieux que quelqu’un sans attaques personnelles, ces aveux de vacuitĂ© argumentative me justifie l'intĂ©rĂȘt — tant au plan individuel que collectif — de vacciner une personne non-vulnĂ©rable Ă  un virus et qui, mĂȘme vaccinĂ©e, reste susceptible d'attraper et de transmettre ledit virus... À plus forte raison quand les personnes vulnĂ©rables sont dĂ©jĂ  vaccinĂ©es... Mais ces considĂ©rations rationnelles ne sont plus de saison ; elles sont, pour dire le vrai, complĂštement hors-sujet. Outre son intĂ©rĂȘt financier, proportionnel au nombre de doses de ce dĂ©cidĂ©ment trĂšs efficace vaccin demain, tous junkies, et que seuls les Bisounours mĂ©connaissent, le fĂ©tichisme vaccinal est une opportunitĂ© inouĂŻe pour ce gouvernement de se refaire une virginitĂ© sur le dos de ses administrĂ©s. De s'innocenter en accusant ses victimes... Hein ? Comme j'y vais ? Victimes, je dis ? Non lĂ  vraiment c'est trop ? LĂ  j'exagĂšre ? Et pourtant je ne sais pas comment qualifier autrement tous ces actifs et Ă©tudiants qui, au prĂ©texte qu'il ne fallait pas discriminer, ont acceptĂ© un confinement sans objet pour eux, y ont laissĂ© leur emploi, leurs perspectives d'avenir, leur santĂ© physique et psychique, leur allant, leur Ă©lan vital, et se voient dĂ©sormais sommĂ©s de s'injecter un vaccin non seulement expĂ©rimental, mais sans objet pour eux, sous peine de subir, cette fois de façon discriminatoire, un confinement... sans objet pour eux. L'aberration intellectuelle, qui est aussi et avant tout une ineptie sanitaire, s'aggrave d'une injustice que seule notre civilisation » dĂ©christianisĂ©e pouvait susciter, et nonchalamment accepter. Une civilisation » qu'ont dĂ©sertĂ©e depuis longtemps les sens de la justice, de la gratitude, et de la compassion...La quintessence de l'injustice, de l'ingratitude et de l'absence de compassion Ă©tant atteinte avec le personnel soignant qui, depuis un an et demi depuis beaucoup plus, en vĂ©ritĂ©, sacrifie sa vie pour sauver celle des autres, et se voit aujourd’hui mitraillĂ© de glaviots haineux parce qu’il refuse de se faire injecter une substance au mieux inutile, au pire nĂ©faste pour lui. Un personnel qui a affrontĂ© des situations de stress et de risque inimaginables, s'est habillĂ© avec des sacs poubelles parce qu’on le privait de blouses, a dĂ» travailler plusieurs mois sans masque chirurgical, a enchaĂźnĂ© les journĂ©es de 16 heures, les nuits blanches, les week-ends sans repos, et se voit dĂ©sormais qualifiĂ© de frange capricieuse, qui se satisferait bien de rester dans le chaos et l’inactivitĂ© » par le marquis Attal transformant par contraste les puants aristocrates de l'Ancien RĂ©gime finissant en parangons d'empathie. DĂ©signer les derniĂšres incarnations de l'altruisme, de l'abnĂ©gation et de l'esprit de sacrifice comme un ramassis de feignasses, d'Ă©goĂŻstes, voire d'assassins... Quelle laideur intĂ©rieure faut-il, pour en arriver Ă  une telle abjection ? De quelle haine de la bontĂ© faut-il ĂȘtre habitĂ©, pour ainsi dĂ©nigrer ceux qui ont tout donnĂ© ? On sait bien depuis Nietzsche qu’ avoir de grandes obligations Ă  l’égard de quelqu’un ne crĂ©e pas la gratitude, mais le dĂ©sir de vengeance », il y a quand mĂȘme des limites
 Enfin, il devrait y en avoir. Il n’y en a plus. Pourquoi, donc, se priver, puisque nul ne s'Ă©meut de ces paroles horribles ? Puisque nul ne rĂ©alise l’ignominie de ces accusations ? Puisque nul ne comprend que des monstres nous gouvernent ? Des monstres qui, sommet de perversitĂ©, se dĂ©faussent de leurs erreurs sur ceux qui en subissent les consĂ©quences
 Des monstres qui, pour dĂ©tourner la colĂšre ĂŽ combien lĂ©gitime qui devrait s’abattre sur eux, la dĂ©vient sur une partie du peuple — sans pour autant cesser d’exalter tout frĂ©missants d’hypocrisie la RĂ©publique une et indivisible, et de condamner les discours de division
 Des monstres qui, pour parler dans le langage automatique des mĂ©diatiques, montent les Français les uns contre les autres ». Des Français qui, d’ailleurs, ne demandent que ça. Des Français qui n’attendaient que ça, de pouvoir dĂ©chaĂźner sans frein leur haine de l’esprit critique, du scepticisme, du discernement, du doute, et de tout ce qui a fait le pays de Descartes. Le culte du vaccin ouvre une nouvelle guerre de religions — une guerre minable et une religion minable, comme tout ce que produit notre Ă©poque minable — dans laquelle les mĂ©crĂ©ants subiront pour commencer la relĂ©gation sociale, la sĂ©grĂ©gation, les vexations, les humiliations, puis demain l’oppression. Avec l’approbation de 62% des Français
Certains commentateurs, Ă  propos des sacrifices de plus en plus lourds exigĂ©s par le clergĂ© vaccinal pour honorer le dieu Vaccin, notre Sauveur, Aaaaamen, Ă©voquent une dictature sanitaire ». Ils ont tort. Nous ne sommes pas en dictature. Nous ne sommes plus en dictature. Quand des mesures dictatoriales sont approuvĂ©es par 62% de la population, c’est le signe que la dictature s’est muĂ©e en totalitarisme en exercice de la dictature par le peuple lui-mĂȘme. Car si la dictature, c’est l'État policier, le totalitarisme, c'est le peuple policier. C’est ce monde irrespirable oĂč le peuple approuve majoritairement le tyran, et se charge de sĂ©vir contre les opposants. Nous y sommes, donc. 62%. Les fanatiques de la piquouse sont prĂȘts. Ils s’ébrouent. Ils trĂ©pignent. Ils brĂ»lent d’impatience d’empĂȘcher pĂ©remptoirement toute discussion rationnelle, de culpabiliser haineusement tous ceux qui commettent le dĂ©lit de douter, d’intimider violemment tous ceux qui ont encore le culot de penser, d’humilier fĂ©rocement tous ceux qui se croient encore autorisĂ©s Ă  se poser des questions. LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ© » il est temps de remplacer cette trilogie rĂ©publicaine mensongĂšre par un triptyque plus honnĂȘte. Sectarisme, dogmatisme, obscurantisme », voilĂ  la vraie devise du peuple français d’aujourd’hui. Peuple de ProgrĂšs. Peuple de Raison. Peuple de LumiĂšres.* Ceux qui s’indignent des quelques points Godwin que suscite l’opposition Ă  l’Ausweis vakzinal feraient bien de se regarder dans une glace, eux qui depuis 40 ans traitent de fasciste tout individu qui ne pense pas comme eux ou plus exactement qui pense, pas comme eux, et assimilent Marine Le Pen Ă  Hitler. Les recordmen des points Godwin, c’est eux. La banalisation du nazisme, c’est eux. Ceux qui bafouent sans cesse et sans vergogne la mĂ©moire des victimes du nazisme ; ceux qui, pour compenser leur impuissance argumentative, collent systĂ©matiquement des croix gammĂ©es et des staches de FĂŒhrer sur leurs contradicteurs, c’est eux. Et pas depuis une semaine depuis 40 ans.
SurRTL, le ministre de l'IntĂ©rieur a affirmĂ© que l'Allemagne ne devait pas ĂȘtre utilisĂ©e pour cacher les difficultĂ©s et insuffisances de la France.
Insultes, moqueries, bousculades
 Le quotidien d’un lycĂ©en victime de la loi du “tous contre un” est un calvaire ! Les conseils du magazine Phosphore pour aider un adolescent bouc Ă©missaire de sa classe Ă  sortir de cette situation
 Pourquoi y a-t-il des boucs Ă©missaires ? L'expression “bouc Ă©missaire” vient de la tradition juive. Selon la coutume, un prĂȘtre posait les mains sur la tĂȘte d'un bouc et le chargeait de tous les pĂ©chĂ©s et de tous les malheurs de la sociĂ©tĂ©. Ensuite, on rejetait le bouc dans le dĂ©sert pour Ă©loigner le mal de la peut facilement transposer cette histoire de nos jours, au lycĂ©e. Comme le bouc de la tradition juive, le “bouc Ă©missaire” de la classe est dĂ©signĂ©, souvent inconsciemment, pour apaiser les problĂšmes. En remettant toutes les fautes sur une seule personne, les autres se dĂ©chargent de leur que la classe est apaisĂ©e, le calvaire du bouc Ă©missaire, lui, ne fait que commencer. Il y a d'abord l'incomprĂ©hension “Pourquoi moi ?”, puis la culpabilitĂ© “AprĂšs tout, si ça tombe sur moi, c'est que je dois y ĂȘtre pour quelque chose.” Non il/elle n'y est pour rien. Mais il/elle n'a pas Ă©tĂ© choisie par hasard pour autant. Sortir de la position de victime Le bouc Ă©missaire est comme tout le monde, Ă  une diffĂ©rence prĂšs. Une diffĂ©rence qui va incarner tous les problĂšmes dans l'inconscient de la classe. Ce peut ĂȘtre le/la premiere de la classe, le/la cancre, une personne obĂšse, trop grande, un Ă©tranger
 Ceux d'entre vous qui ont connu cette situation le savent plus on reste dans la position de la victime, moins on a de chances d'en solution ? S'entourer. Si votre “diffĂ©rence” dĂ©range, vous ne serez pas rejetĂ©e au sein d'un groupe qui partage votre particularitĂ©. Par exemple, un bon Ă©lĂšve peut rencontrer d'autres bons Ă©lĂšves en participant Ă  des Ă©preuves interlycĂ©es, comme le concours “Kangourou des mathĂ©matiques”.Un Ă©lĂšve en difficultĂ© peut quant Ă  lui rencontrer des gens qui ne le jugeront pas dans des cours de soutien scolaire. À vous de trouver les bonnes personnes pour sortir de la solitude. Attention quand mĂȘme en vous entourant exclusivement de gens qui vous ressemblent, vous risquez de vous enfermer dans un rĂŽle. Un rĂŽle qui ne vous correspond pas entiĂšrement et qui a peu de chance de pouvoir Ă©voluer. Se construire en dehors du lycĂ©e Heureusement, le lycĂ©e n'est pas le seul terrain sur lequel vous pouvez vous accomplir. Il existe de nombreuses maniĂšres de rencontrer d'autres personnes et de vivre de nouvelles expĂ©riences. Dans un cours de sport collectif par le terrain, pas question de rejeter qui que ce soit, puisque chaque joueur est indispensable au reste de l'Ă©quipe. Les atouts et les faiblesses de chacun permettent d'Ă©laborer une stratĂ©gie commune. Peu importe que vous gagniez ou perdiez vos matchs, vous gagnerez quelque chose de bien plus prĂ©cieux le respect et la considĂ©ration des autres. De quoi booster votre confiance en vous, mĂȘme en dehors du n'ĂȘtes pas trĂšs sportif ? Une activitĂ© artistique ou du bĂ©nĂ©volat dans une association peut Ă©galement ouvrir vos horizons. À chacune de trouver le domaine dans lequel il/elle s'Ă©panouira, du moment qu'il vous sort de l'environnement du lycĂ©e. Le 22 fĂ©vrier 2012 ChloĂ© Plancoulaine, “Bouc Ă©missaire, comment s’en sortir”, Phosphore, mars 2012

Comment ne pas cĂ©der Ă  la facilitĂ© d’en faire un commode bouc Ă©missaire de tous ceux qui pensent que toute structure publique et/ou paritaire ne peut pas fonctionner correctement et que la privatisation est par nature le salut » : Voici par Ă©crit la reconnaissance que PÔLE EMPLOI est bien un Ă©tablissement privĂ©, ça n’a jamais Ă©tĂ© clairement exprimĂ©.

DSK "Il n'y a plus de raisons d'en faire un bouc Ă©missaire", dĂ©fend Yvan LevaĂŻ 000547 Yvan LevaĂŻ, 77 ans, a toujours dĂ©fendu Dominique Strauss-Kahn. DivorcĂ© d'Anne Sinclair, il a eu deux enfants avec l'ex-femme de DSK et Ă©tait restĂ© ami du couple. Le journaliste raconte comment il a vĂ©cu les Ă©vĂ©nements de New York, et son Ă©tat d'esprit Ă  l'ouverture du procĂšs du Carlton de Lille ce lundi oĂč DSK sera entendu. "En 2011, comme pour beaucoup de gens, j'ai vĂ©cu cela comme un coup de tonnerre, un vrai traumatisme, insiste-t-il. Je ne m'attendais pas Ă  ça. C'est trĂšs curieux, il avait quasiment un destin programmĂ©, il allait gagner la primaire et la prĂ©sidentielle. À partir de ce 15 mai 2011. J'ai vu un homme sur un tobogan, son destin politique Ă©tait terminĂ©. Je veux bien croire Ă  beaucoup de choses, mais la thĂšse du viol je me suis permis d'en douter. Je ne pouvais pas imaginer un instant qu'il soit pris dans une affaire aussi sordide." DSK Ă©tait un excellent beau-pĂšre pour mes enfants Yvan LevaĂŻ, proche de DSK Auteur de Chronique d'une exĂ©cution Cherche-midi, 2011 oĂč il critique le traitement mĂ©diatique concernant l'affaire Nafissatou Diallo, il juge que ses relations avec DSK et Anne Sinclair ont toujours Ă©tĂ© "familiales". "De mon point de vue, c'Ă©tait un excellent beau-pĂšre pour mes enfants, estime-t-il. Je reste en contact avec lui, je n'ai pas de raison de changer mes relations avec lui. Les gens ne le connaissent plus, ont tendance Ă  s'Ă©carter. À une Ă©poque toute une "cour" Ă©tait Ă  ses pieds, les politiques et certains journalistes. Aujourd'hui qu'il est seul, j'ai eu envie de parler." Il ne jouera plus jamais de rĂŽle politique Yvan LevaĂŻ, proche de DSK Quand il rĂ©flĂ©chit Ă  l'hypothĂšse que son ami puisse ĂȘtre condamnĂ© pour proxĂ©nĂ©tisme, Yvan LevaĂŻ est catĂ©gorique "Maquereau ? Non", insiste-t-il. "J'espĂšre qu'il y aura une bonne justice, qu'il soit jugĂ© comme vous et moi. Je crains pour lui mais je n'y peux rien, on peut le charger de tous les pĂ©chĂ©s du monde, il n'y a plus de raison d'en faire un bouc Ă©missaire. Il ne joue plus aucun rĂŽle politique et n'en jouera plus jamais un." Une retour dans le monde de l'Ă©conomie ?Le journaliste donne des nouvelles de l'ancien directeur du FMI qui vit aujourd'hui entre le Maroc et Paris. "Des gens dĂ©jeunent avec lui et vont le voir mais ce n'est pas l'homme flamboyant d'autrefois, dĂ©crit-il. Il reste l'un des hommes qui reste trĂšs compĂ©tent dans son domaine, celui de l'Ă©conomie il a des contacts, oĂč une vie est encore possible. RĂ©pondant Ă  la question de savoir de quoi vit aujourd'hui l'ancien cadre du Parti socialiste, il se permet mĂȘme un trait d'humour. "Il n'a jamais eu de soucis d'argent. À mon avis il n'est pas Ă  la soupe populaire." L’actualitĂ© par la rĂ©daction de RTL dans votre boĂźte mail. GrĂące Ă  votre compte RTL abonnez-vous Ă  la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualitĂ© au quotidien S’abonner Ă  la Newsletter RTL Info

Lalocution “bouc Ă©missaire” est la combinaison de deux mots : bouc, le mĂąle de la chĂšvre, et Ă©missaire, la personne chargĂ©e d'une mission que l'on envoie auprĂšs d'une autre. Selon le Il est l'un des pires Ă©nergumĂšnes sur lequel on puisse tomber, l'un des plus dramatiquement irrĂ©sistibles aussi. Car le pervers narcissique est un prĂ©dateur Ă  sang froid, passĂ© maĂźtre dans l'art de la sĂ©duction et de la manipulation. Comment le repĂ©rer ? Comment fonctionne-t-il et comment Ă©chapper Ă  son emprise dĂ©vastatrice ? A l'occasion de la sortie de l'excellent "Mon Roi" de MaĂŻwenn, le psychanalyste Jean-Charles Bouchoux, auteur du livre "Les pervers narcissiques", nous livre les clĂ©s pour mieux comprendre et Ă©viter ces redoutables tombeurs. Elle ressemble Ă  un petit animal fragile, perdu, inquiet. Lui, grand fĂ©lin Ă©lĂ©gant, a le verbe haut, la dĂ©marche gracieuse, le sourire vorace et le regard qui frise. Il la dĂ©vore des yeux, la happe. Le piĂšge se referme. Et soudain, le regard bleu s'assombrit et vrille. Il l'Ă©crase, l'humilie, s'Ă©chappe. Elle tente de le rattraper, mais il esquive de plus belle avant de revenir Ă  genoux. "Si ta vie fait des hauts et des bas, ça veut dire que tu es vivante. Quand tout est plat, c'est que tu es morte", tente-t-il de comment tenir debout lorsqu'on chevauche des montagnes russes Ă©motionnelles ? Ce tango toxique menĂ© par le pervers narcissique, beaucoup de femmes l'ont dansĂ©. DissĂ©quĂ© avec finesse par MaĂŻwenn dans son nouveau film Mon Roi, il est d'autant plus Ă©prouvant qu'il est magistralement interprĂ©tĂ© par Vincent Cassel en prĂ©dateur d'une sĂ©duction folle et Emmanuelle Bercot dans le rĂŽle de la proie brisĂ©e qui lui a valu un prix d'interprĂ©tation au Festival de Cannes 2015. Et que l'histoire est universelle. Comme l'hĂ©roĂŻne de Mon Roi, ce despote affectif nous a eue d'une oeillade, d'un sourire. Dans son regard, nous nous Ă©tions vue dĂ©sirable. Et si c'Ă©tait enfin le bon ? EnivrĂ©e par ses mots d'amour, intoxiquĂ©e par ses baisers, nous l'avons laissĂ© s'immiscer sous notre peau frĂ©missante. Et tout a commencĂ© Ă  pourrir. Les piques se multiplient, les Ă©treintes se dĂ©font, les mots doux se font Ăącres. On se dĂ©chire, on s'oublie, on se nie. Et cette boule qui nous broie le palpitant du matin jusqu'au soir. Jusqu'Ă  la fuite, presque salutaire, pour que ce lent cauchemar s'arrĂȘte enfin. Mais, alors que nous tentons de nous relever et de nous reconstruire, il revient Ă  la charge pour se repaĂźtre de notre coeur en lambeaux. Le schĂ©ma du pervers narcissique est immuable, son emprise sur ses victimes totale. Pour mieux comprendre les mĂ©canismes Ă  l'oeuvre dans cette relation en perpĂ©tuelle dĂ©construction, nous avons interrogĂ© Jean-Charles Bouchoux, psychanalyste, psychothĂ©rapeute, auteur du livre Les pervers narcissiques. Il nous explique qui sont ces faux amoureux, leur mode de fonctionnement et comment les combattre. Y a-t-il un profil type du pervers narcissique ? Jean-Charles Bouchoux Je prĂ©fĂšre parler de mĂ©canismes de dĂ©fense. Ces mĂ©canismes sont employĂ©s par des personnes qui sont Ă  la limite de la folie, de la psychose, et qui les utilisent pour ne pas devenir fous. Ce qui est surprenant, c'est de retrouver des mĂ©canismes absolument identiques d'une personne Ă  l'autre. C'est souvent les victimes qui viennent me voir en me racontant des scĂšnes qui sont toutes exactement identiques d'une personne Ă  l'autre. Quels sont ces fameux mĂ©canismes de dĂ©fense ? Tout ce qui est du cĂŽtĂ© de l'identification projective. La personne qui emploie des mĂ©canismes de pervers narcissique ne peut pas envisager la moindre tache sur son vernis. Elle est une personne absolument parfaite. DĂšs qu'un problĂšme se pose au sein du couple, au sein de l'entreprise ou au sein de la famille, c'est toujours de la faute d'une personne qui est dĂ©signĂ©e comme le bouc-Ă©missaire. Les femmes sont-elles aussi enclines Ă  la perversion narcissique que les hommes ? Oui, je dirais 50%. Dans le film Mon roi, le pervers narcissique jouĂ© par Vincent Cassel est dĂ©peint comme quelqu'un de trĂšs sĂ©duisant, trĂšs sociable. Cela correspond-t-il au "profil" ? Oui, tout Ă  fait. Ce sont des personnes qui ont besoin de briller, qui ont besoin d'ĂȘtre reconnues et qui arrivent souvent Ă  ĂȘtre reconnues d'ailleurs. Et donc Ă  chaque fois qu'elles auraient un "dĂ©faut", quelque chose qu'elles souhaiteraient cacher, elles l'attribuent Ă  un autre. C'est de l'identification projective. Par exemple, dans un couple, si jamais une personne qui emploie des mĂ©canismes de pervers narcissique voit quelqu'un qui pourrait lui plaire, elle va se retrouver Ă  ĂȘtre immĂ©diatement jalouse de sa compagne/son compagnon. Le pervers narcissique ne supporte pas l'idĂ©e que cette personne puisse lui ĂȘtre infidĂšle. Comment se prĂ©sente le "schĂ©ma" classique du pervers narcissique ? Au fondement des relations perverses, il y a l'angoisse d'abandon Ă  la fois chez la personne qui emploie des mĂ©canismes pervers, mais aussi chez sa victime. Il y a d'abord une phase de sĂ©duction qui passe par les mots, oĂč on promet tout et n'importe quoi, et aprĂšs, trĂšs dĂ©licatement, trĂšs doucement, on glisse vers quelque chose de pervers c'est l'autre qui est menacĂ© d'ĂȘtre abandonnĂ©. LĂ  encore, il y a ce mĂ©canisme de projection j'ai peur d'ĂȘtre abandonnĂ© -> je te menace de t'abandonner. A ce moment-lĂ , par rĂ©flexe, la victime s'accroche. Et cela va trĂšs trĂšs bien Ă  la personnalitĂ© perverse. La perversion narcissique consiste Ă  embobiner quelqu'un pour l'empĂȘcher de partir tout en lui disant "Attention, je vais te mettre dehors". C'est pour lui faire vivre l'angoisse que lui-mĂȘme ressent. Dans Mon Roi, le pervers narcissique dit "Je t'aime" dĂšs la premiĂšre nuit et veut ardemment un enfant. Est-ce symptomatique ? Oui. Dire "je t'aime" trop vite, c'est ne pas appartenir Ă  la rĂ©alitĂ© on projette un fantasme dans l'autre. On l'a tous plus ou moins fait on vit une rupture difficile, on tourne la page, on rencontre quelqu'un et sur ce quelqu'un, vous projetez l'amour de celui que vous avez perdu. En rĂ©alitĂ©, vous n'ĂȘtes pas vraiment amoureux. Cela vous fait juste du bien de dire "Je t'aime". Cela arrive Ă  tout le monde, ce n'est pas extrĂȘmement pervers. Quant au dĂ©sir d'enfant, une personnalitĂ© qui entretient des mĂ©canismes de pervers narcissique est quelqu'un qui est dans l'angoisse de l'abandon. Elle va donc tout faire pour mettre en place des liens difficiles voire impossibles Ă  rompre. Cela peut donc ĂȘtre un enfant, de l'argent qu'il va vous emprunter et ne vous rendra pas... Pas parce qu'il veut vous voler mais parce qu'il veut garder le lien. Tant qu'il y a cette dette, tant qu'il y a cet enfant, on est obligĂ© de communiquer. Et si vous partez, il y a la rupture et en plus, la perte de l'argent et Ă©ventuellement la perte de l'enfant. D'ailleurs, il y a des hommes qui finissent par ne plus voir leurs propres enfants. Quelle est la diffĂ©rence entre un pervers narcissique et un phobique de l'engagement ? On peut ĂȘtre phobique de l'engagement sans tenter de dĂ©truire l'autre ! Le phobique de l'engagement peut partir Ă  la premiĂšre occasion, c'est une forme d'hystĂ©rie, mais on n'est pas dans le champ de la le pervers narcissique qui prend la dĂ©cision de quitter l'autre ? La rupture vient rarement du pervers narcissique, mĂȘme si cela arrive. C'est le cas quand il se sent dĂ©masquĂ©, quand l'autre lui dit " Ça va, j'ai compris ton fonctionnement, je vais commencer Ă  le faire savoir... ". La victime ne reste intĂ©ressante tant qu'elle ne met pas en danger son pervers. Mais Ă  partir du moment oĂč elle a compris ce qu'il se passait, l'autre va se trouver une nouvelle victime plus confortable et partir. Pour rejouer la mĂȘme chose, bien sĂ»r. Au final, le pervers narcissique est un quelqu'un qui planque une dĂ©pression et qu'il ne veut pas voir en face. Car pour guĂ©rir d'une dĂ©pression, il faut dĂ©jĂ  commencer Ă  l'accepter. Et comme il ne l'accepte pas, il a tendance Ă  projeter sa dĂ©pression dans l'autre et Ă  le rendre Ă  son tour pervers revient-il systĂ©matiquement Ă  la charge aprĂšs la rupture ? Il revient trĂšs souvent, oui. Un des symptĂŽmes, c'est le besoin de vĂ©rifier sa toute-puissance. Et il le fait en revenant et on va lui ouvrir les bras. Combien de personnes m'ont dit " Nous avions arrĂȘtĂ©, pour moi, c'Ă©tait dĂ©finitivement terminĂ©. Et puis il est revenu, il Ă©tait absolument charmant, il a rĂ©ussi Ă  me convaincre en me disant 'J'ai compris mon erreur et je te prĂ©sente mĂȘme des excuses...'". Et trĂšs rapidement, la situation redevient la mĂȘme... Dans Mon Roi, la victime jouĂ©e par Emmanuelle Bercot est une fille "normale", presque banale. Elle doit avoir de grandes qualitĂ©s. Une chose Ă©tonnante, c'est que le pervers critique tout le temps sa victime, mais en rĂ©alitĂ©, quelque part, il l'admire. Et ça, il ne le supporte pas. Il a le sentiment que l'autre est supĂ©rieur Ă  lui. A la fois, il en joue dans le sens oĂč il va s'enorgueillir de ça "Regardez, je suis quelqu'un de tellement bien que je plais Ă  cette personne qui est tellement bien", et en mĂȘme temps, il fait tout dĂ©valoriser l'autre. C'est son moyen Ă  lui d'Ă©viter que l'autre prenne trop la confiance et le quitte. Inconsciemment, le pervers narcissique a le sentiment qu'il ne vaut rien. S'il est avec quelqu'un de bien et que cette personne s'en aperçoit, forcĂ©ment, elle va partir. Il y a donc une forme de jalousie... Oui, une jalousie constante. Abandonnique, brillante... Quels sont les autres "critĂšres de sĂ©lection" de la victime idĂ©ale du pervers narcissique ? C'est toujours quelqu'un qui a une faille narcissique, qui doute fortement de ses qualitĂ©s. Elle peut ĂȘtre structurelle, car on a Ă©tĂ© Ă©duquĂ© par des parents ou dans un milieu qui ne nous ont pas valorisĂ©, ou conjoncturelle. Quand vous trouvez un nouvel emploi, mĂȘme si vous ĂȘtes avez les compĂ©tences, vous doutez il va falloir que je plaise, que j'y arrive, que je brille... Quelqu'un qui voudrait vous effondrer Ă  ce moment-lĂ  va profiter de votre doute pour vous enfoncer. Prend-il du plaisir Ă  dĂ©truire l'autre ? Le profil-type n'existe pas il y a des personnes qui emploient des mĂ©canismes de pervers narcissique lorsqu'elles vont trĂšs mal, mais qui, en temps normal, ne sont pas des pourris. Il y a une forme de personnalitĂ© oĂč les personnes se sont installĂ©es dans cette relation extrĂȘmement confortable pour elles. Et lĂ , si au dĂ©but, ce sont des mĂ©canismes de dĂ©fense, trĂšs rapidement, il peut y avoir une jouissance Ă  dĂ©truire l'autre. A ce moment-lĂ , on peut parler de sadique narcissique. Vous dĂ©crivez le pervers comme un "vomisseur". C'est le phĂ©nomĂšne de projection c'est toujours Ă  cause de toi que ça va mal. Comme lors d'un gastro, on vomit son poison, son virus, le pervers narcissique vomit le moindre conflit interne. Il ne supporte pas. Par exemple une dame rentre dans la voiture de son mari, il fait une marche arriĂšre et emboutit la voiture de sa femme. Il se retourne immĂ©diatement vers elle en lui disant "Mais enfin, tu ne te gares jamais lĂ  d'habitude !". Il ne peut pas envisager la moindre culpabilitĂ©, ça le rendrait malade. L'Ă©ducation joue-t-elle dans la construction d'un pervers narcissique ? Oui, un enfant-roi peut donner quelqu'un de pervers, car c'est quelqu'un qui ne supporte pas la frustration. Comment identifier le pervers narcissique, quels sont les signaux d'alerte ? La perversion narcissique s'appuie sur une relation difficile Ă  dĂ©faire soit un enfant avec ses parents, soit un employĂ© avec son chef de service ou son patron, soit un couple. On a donc toujours une relation filiale, de subordination ou une relation amoureuse. Dans le cadre du couple, la question Ă  se poser, c'est "Est-ce que je suis bien dans cette relation ?". C'est la question que je pose aux personnes qui viennent consulter. Si vous ĂȘtes bien dans cette relation, qu'il soit pervers ou pas, peu importe. Est-il possible d'Ă©chapper dĂ©finitivement Ă  l'emprise du pervers narcissique ? Oui, en partant et s'il insiste, on appelle la police. Alors c'est plus compliquĂ© quand il y a des enfants au milieu ou qu'il y a un salaire. Et c'est pratiquement impossible s'il s'agit des parents et que la victime est mineure. Car en plus, c'est pratiquement indĂ©montrable. Comment s'Ă©chapper lorsqu'on est en prise avec un pervers narcissique dans le cadre du travail ? C'est beaucoup plus compliquĂ©. Tout d'abord, il faut s'en apercevoir et comprendre pourquoi on se sent mal, pourquoi on se sent tout le temps coupable. En entreprise, il y a des mĂ©canismes qui sont absolument abominables et d'une subtilitĂ© incroyable. Par exemple, on va vous donner une tĂąche, avec le sourire car le pervers narcissique n'est pas forcĂ©ment quelqu'un qui fait la gueule ou vous insulte- il en est d'autant plus dangereux.Il va dire "J'ai confiance en vous, je vous confie cette mission". Au dĂ©part, cela vous rend joyeux qu'on ait confiance en vous. Le problĂšme, c'est que cette mission, vous ne pourrez pas la rĂ©aliser soit parce que vous n'en avez pas les compĂ©tences, soit parce qu'on ne vous en donne pas les moyens. Et trĂšs rapidement, on va vous dire "MalgrĂ© toute la confiance que j'avais placĂ©e en vous, vous m'avez déçu". C'est toujours trĂšs violent, mais pas forcĂ©ment trĂšs agressif. En quoi la rupture amoureuse est-elle particuliĂšrement dĂ©vastatrice pour la victime ? La leçon Ă  recevoir, c'est que lui non plus n'est pas tout-puissant. C'est ce que Freud appelait la castration. A un moment donnĂ©, il faut l'accepter et s'en aller. MĂȘme si le fait de partir peut amener l'autre Ă  une forme de dĂ©compensation. Peut-ĂȘtre qu'il va tomber malade parce qu'on est partie, mais ce n'est pas notre responsabilitĂ© il Ă©tait dĂ©jĂ  malade avant nous. Ça, c'est au pervers, est-ce que ce n'est pas ce qui peut lui arriver de mieux, de se retourner face Ă  sa pathologie ? Finalement, cela pose la question de la compassion l'amour ne consiste pas Ă  dire Ă  l'autre 'Continue Ă  ĂȘtre ce que tu es, ça marche'. Quand on part, il faut lui dire que ça ne marche pas. Tant qu'on reste, on lui envoie le signal que ça marche trĂšs bien et qu'il peut continuer. Comment aider un proche qui est embourbĂ© dans ce type de relation ? C'est extrĂȘmement difficile sinon impossible. C'est une question qu'on me pose trĂšs souvent. C'est le choix de notre enfant, de notre amie, de notre parent d'ĂȘtre aux cĂŽtĂ©s d'un pervers narcissique. De quel droit les en empĂȘcher ? La seule chose qui fĂąche, c'est que l'un des mĂ©canismes que met en place le pervers est l'isolement de sa victime. Il va lui expliquer que ses amis ne valent rien, que ses parents ne valent rien ou pire, dans les cas les plus graves, il les sĂ©duit et les amis ou la famille de la victime se retournent contre elle et prennent parti pour le pervers... Ce qu'on peut faire, c'est dire Ă  son amie ou Ă  son parent "J'ai remarquĂ© qu'on se voyait beaucoup moins maintenant, je respecte mais sache que ma porte t'est ouverte". Le plus beau cadeau qu'on puisse lui faire, c'est d'aller bien soi-mĂȘme, prendre soin de soi et prendre soin des autres. Si la victime voit qu'elle vit un truc abominable et que vous ĂȘtes Ă©panouie et qu'en plus, vous lui dites que vous ĂȘtes lĂ  pour elle, elle finira peut-ĂȘtre par revenir Ă  vos cĂŽtĂ©s. Et vous serez lĂ  pour l'accueillir. Mais lui dire "Tu es avec un pervers", ça ne marche pas. Cela renvoie Ă  nos relations d'adolescent lorsque nos parents nous interdisaient de frĂ©quenter untel ou untel. Cela nous en rapprochait mĂȘme plus. Le pervers narcissique peut-il aimer un jour ? Malheureusement pour lui, il a une structure psychique qui l'en empĂȘche. Je ne crois pas donc qu'il soit capable d'aimer. Il faudrait qu'il arrive Ă  Ă©voluer. Et la seule façon dont il pourrait Ă©voluer, ce serait d'ĂȘtre quittĂ©, de se retrouver face Ă  sa dĂ©pression car oui, c'est bien une dĂ©pression qu'il planque, et Ă  ce moment-lĂ , envisager de se soigner. Mais je ne connais pas de pervers narcissique a-t-il conscience d'ĂȘtre un pervers narcissique ? Il ne peut pas en avoir conscience. Cela serait insupportable pour lui. Il ne supporte pas l'idĂ©e de la culpabilitĂ©. Donc il ne PEUT pas ĂȘtre coupable. Celui qui va mal, c'est toujours l'autre. Et l'autre, dans ce cas, devient son mĂ©dicament. Car c'est parce qu'il fait porter Ă  l'autre ses propres travers que lui va bien. Au final, le pervers narcissique est-il lui aussi une "victime" ? Oui, il est victime de ses schĂ©mas. Mais contrairement Ă  la victime, il ne cherche pas Ă  en sortir. Finalement, c'est confortable pour lui. > A voir Mon Roi, rĂ©alisĂ© par MaĂŻwenn avec Vincent Cassel, Emmanuelle Bercot, Louis Garrel... Sortie au cinĂ©ma le 21 octobre 2015 > A lire Les pervers narcissiques de Jean-Charles Bouchoux Editions Pocket XPl3TU.
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