Récemment des amis m’ont demandé si cela m’intéressait de customiser leur banquette de cuisine car elle était un peu défraîchie. Vous vous doutez bien que j’ai répondu Oui » car d’une, bah j’adore bricoler D, de deux, c’est toujours agréable de rendre service à des gens qu’on apprécie, et de trois, il n’y aurait aucun intérêt à faire un article si j’avais dit non. Il n’y avait qu’une seule contrainte il fallait garder le dossier en skaï tout en donnant un look bois patiné » à l’assise. Pour être honnête, j’avais un peu de mal à me faire une idée du résultat et j’étais dubitatif. C’est ça qui en faisait du coup un projet sympa. Alors challenge accepted ! 😀 Le gros du boulot sur ce projet va être déjà d’enlever les 2 500 000 agrafes qui maintiennent le skaï de l’assise en place. Pour m’aider dans cette tâche, je vais utiliser mon arrache agrafe. Le truc pour ne pas trop se galérer, c’est d’insérer l’arrache agrafe et de faire une légère rotation du poignet. Ça enlève une patte de l’agrafe et c’est tout ! Il suffit juste ensuite d’utiliser une paire de tenailles et de finir d’ôter les agrafes. C’est un job répétitif mais qui se fait sans trop de difficultés 😀 . J’ai fait la même opération pour enlever les grosses agrafes qui tenaient le fond en place. Comme cela j’ai pu avoir accès aux 5 boulons qui fixaient l’assise au dossier. Rien de compliqué ici, il a suffit d’utiliser une clé de 10 pour les défaire. Sans le dossier cela va être plus facile de manipuler cette banquette qui pèse un âne mort tout de même 😉 . La raison de tout ce poids n’est pas dure à deviner l’ossature est 100% en aggloméré.. Ne restait plus qu’à enlever le skaï et ôter la mousse. Celle ci s’est décollée sans trop de souci. Il a suffit de la rouler dans le sens de la longueur petit à petit. La colle néoprène qui la tenait en place n’avait pas été surdosée heureusement. Pour donner un nouveau style à cette petite banquette, voila de quoi je vais me servir. A gauche ce sont des planches de voliges trouvables facilement dans le commerce. À droite en revanche, c’est plus sympa ce sont de vieilles rallonges de table en pin. J’ai attaqué dans le vif directement en coupant un morceau de volige plus grand que nécessaire et je l’ai fixé avec mes pinces à ressort sur la structure de la banquette. A l’aide d’une chute de la même planche, j’ai tracé ma ligne de coupe pour la longueur. C’est tout bête de faire comme ça, mais cela évite des erreurs de mesure voire de mesurer tout court.. 😀 😀 . Gain de temps et moins d’erreur, le combo parfait pour adopter cette technique 😉 . A gauche il y a donc le trait pour la coupe à la bonne longueur, à droite celle qui représente l’aplomb avant de la banquette. Les croix identifient les deux morceaux à enlever dans l’étape suivante. En effet pour apporter un peu de cachet à la banquette, j’ai choisi de faire un assemblage à queues droites. Et rien de bien dur ici. On trace et à l’aide d’une scie à chantourner et d’une scie à dos on coupe. J’aurai pu le faire avec ma scie sauteuse mais cela fait plus de bruit 😉 😀 . Quand on a fait la première planche on s’en sert pour tracer la deuxième. Attention les parties à enlever seront les deux que l’on ne voit pas ! Voila à quoi ressemble un coté et le devant de la banquette assemblés. J’ai fixé le tout grâce à mon pistolet pneumatique en mettant les clous depuis l’intérieur de la banquette. J’ai aussi ajouté quelques clous pour renforcer l’assemblage d’une part mais surtout pour donner un peu de caractère. Le coffrage de la banquette fait, j’ai pu entamer la construction de la nouvelle assise. J’ai d’abord fait une petite mise en place rapide pour me donner un aperçu du rendu et prendre quelques mesures. Par chance, et j’aime quand ça arrive ce genre de truc pendant un projet, je n’avais qu’à couper une rallonge en deux pour couvrir les deux extrémités de la banquette ! J’adore gagner du temps 😀 . J’ai ensuite utilisé mon équerre à combinaisons pour placer les planches sur l’assise avec un déport de 1 cm . Cela sera plus joli comme cela. Il ne me restait ensuite plus qu’à les fixer, toujours au pistolet à clous, pour qu’elle ne bougent plus. La petite astuce pour ne pas avoir de marque de clous sur l’assise a été de faire en sorte de mettre ceux-ci dans les trous de ver déjà existant sur la planche 😀 . Le panneau central des rallonges étant moins épais que le cadre, j’ai ajouté un tasseau en dessous afin d’éviter que l’assise ne cintre avec le poids. J’ai fait un test avec mes quatre vingt d** chut…. 😀 kilos et quelques et ça a tenu le choc ! Problème éventuel anticipé et réglé 😉 . J’ai coupé le morceau de rallonge pour le centre et comme prévu celui-ci était trop large de 2 cm environ. Afin que cela soit harmonieux à l’œil par la suite, j’ai enlevé 1 cm de chaque coté, et non que d’un côté, pour équilibrer 😉 . Avant de le fixer j’ai pris le temps de faire un chanfrein sur chacun des trois morceaux de rallonges. Celles ci étant anciennes, elle n’ont pas la même épaisseur et cela évitera ainsi de sentir une différence de niveau en s’asseyant dessus. En plus cela m’a donné une bonne occasion pour me servir de mon Stanley 4 de 1911 ! Toujours aussi efficace le papy centenaire 😀 . La légère contrepartie à cet usinage est que le bois au niveau des chanfreins était plus clair. J’ai donc préparé les zones à l’aide de scotch de masquage pour isoler les parties à teindre. J’ai aussi poncé l’intégralité des planches de coffrage de l’assise. En effet une teinte a un meilleur rendu sur un bois poncé au minimum avec du grain 120. C’est donc ce que j’ai fait ici. Cela m’a ensuite permis de teindre l’ensemble. J’ai utilisé ce que j’avais à disposition comme teinte. Vous contemplez donc ici le résultat d’une teinte chêne moyen » sur du pin 😀 😀 . C’était un bon début mais la couleur ne me convenait pas en l’état. De plus les rallonges n’avaient pas entre elles une teinte uniforme non plus. Alors j’ai eu l’idée de faire un petit tour de passe passe 😀 . J’ai dilué de la peinture noire à environ 70% d’eau, 30% de peinture. J’ai ensuite poncé de nouveau les planches de voliges très rapidement pour créer des zones plus ou moins claires et j’ai appliqué mon mélange sur l’intégralité de la banquette. Je n’ai pas utilisé de pinceau mais une vieille chaussette, et j’ai procédé de la même façon que si j’utilisais de la teinte. Il ne me restait plus qu’à appliquer une couche de cire pour protéger le tout et renforcer un poil plus la couleur 😉 . Une fois fait, j’ai refixé le dossier en l’abaissant de quelques centimètres afin qu’il n’y ait pas un trop grand écart avec l’assise dû à l’épaisseur de la mousse de l’assise enlevée. Quelques clous pour remettre en place le fond et cette petite banquette était terminée ! La voici désormais avec son nouveau look. J’étais un peu dubitatif en début de projet mais cela marche plutôt bien. L’association de veilles planches avec un skaï de cette couleur ne dénote pas. Au contraire cela en fait même un meuble vraiment unique ! De plus l’assise est vraiment confortable ce qui est toujours mieux pour une banquette non ? 😀 😀 . J’ai poncé les pieds avant de les cirer pour les patiner. Comme ils sont en hêtre, ma cire n’a pas le même rendu que sur les autres parties en pin. Peut être que j’aurais dû les teindre avant de les cirer. Qu’en pensez vous? La petite astuce d’appliquer de la peinture diluée a plutôt bien marché 😀 . La couleur des rallonges est unifiée sans pour autant masquer la patine. J’ai été agréablement surpris de la teinte qu’a prise la volige. La technique teinte, ponçage, teinte à la peinture noire puis cirage donne plutôt un bon résultat. Avec le coffrage et le déport des rallonges, l’assise est désormais un poil plus large que le dossier. Je n’avais pas pensé à cela lors de la construction de la banquette mais heureusement cela ne choque pas 😉 . J’aime beaucoup le nouveau style de l’assise ! C’est une chance d’avoir pu utiliser ces rallonges. Elles donnent un look qu’il aurait été dur d’atteindre avec de simples planches. A très bientôt avec un nouveau projet à découvrir. La bise Mat

Commentcoller de la moquette sur du bois Posez le morceau de moquette à l'envers sur une surface plane de façon à ce que l'arrière de la moquette soit orienté vers le haut. Essuyez l'endos de la moquette avec une serviette d'atelier ou un chiffon pour enlever toute poussière et saleté détachées de l'endos.

Poser du lino sur un parquet pour modifier l'aspect visuel du sol. © Alice Wiegand, Wikimedia Commons, CC BY-SA Cela vous intéressera aussiVous avez un parquet qui ne vous plaît plus ou qui vous semble abîmé ? Vous préférez le lino et souhaitez donc poser du lino sur du parquet ? Voici les étapes à Préparer le parquetAvant de pouvoir poser du lino sur votre parquet, préparez ce dernier en enlevant toutes les poussières à l'aide d'un aspirateur, les taches et différentes traces à l'aide d'un décapant. Lessivez le parquet, et laissez-le sécher. Enfin, examinez attentivement votre parquet pour repérer d'éventuelles défaillances lattes mal fixées, par exemple.2 Poser du lino sur du parquet appliquer une couche d'adhérenceUne fois le parquet préparé, vous allez devoir appliquer une couche d'adhérence pour renforcer la tenue du lino sur le parquet. À l'aide d'un pinceau, appliquez une couche assez épaisse d'adhérence achetée en magasin, puis laissez sécher environ 3 heures. Attention, après 24 heures, le produit perd son Poser du lino sur du parquet ragréer le parquetAvant la dernière étape dans la pose de votre lino, le ragréage de votre parquet. De la même manière que pour l'étape précédente, appliquez un produit de ragréage sur l'ensemble du parquet pour rendre la surface totalement plate. Le produit agissant tout seul, laissez-le agir au moins 48 heures avant de poser votre Poser le linoIl ne vous reste plus qu'à poser le lino, en rouleau ou en dalles clipsées ou malgré toutes les précautions que vous pourrez prendre pour poser votre lino sur du parquet, il y a peu de chances que ce dernier n'en garde pas quelques traces le jour où vous décidez d'enlever ce lino. Il est donc préférable de bien réfléchir avant de poser du lino sur un revêtement comme le parquet, surtout s'il s'agit d'un parquet par ce que vous venez de lire ? Abonnez-vous à la lettre d'information La question de la semaine notre réponse à une question que vous vous posez, forcément. Toutes nos lettres d’information jLo2p.

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