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PubliĂ© depuis 23 Juillet 2008 4754 Il ne sâagit pas dâune multiplication des partenaires sexuels mais bien dâamour ! Câest vivre autrement cet amour conjugal qui est soumis Ă lâexclusivitĂ© contrairement Ă lâamour fraternel, amical ou filial. Lâamour se dĂ©cline Ă diffĂ©rents degrĂ©s, sous diffĂ©rentes formes mais il sâadditionne, il ne se soustrait ni se divise, il se multiplie ! Pourquoi en serait-il autrement dans les relations amoureuses ? Le don et le fait dâaccepter de recevoir en retour enrichit individuellement et nourrit donc le partage avec dâautres amoureux, câest une logique sans fin qui permet Ă lâĂȘtre aimĂ© dâĂȘtre toujours surpris, nourrit par lâĂ©volution personnelle de son complice⊠Dâautant quâun partenaire ne peut pas ĂȘtre le seul garant du bien-ĂȘtre, de tous les besoins affectifs, sociauxâŠ.de lâautre. La plus grande preuve rĂ©side dans lâhypocrisie dâune sociĂ©tĂ© qui met en exergue la monogamie alors que le nombre de divorces est de 2/3 et que dans ce genre de contrat officiel, la fidĂ©litĂ© est presque une utopie⊠Face Ă cette vision bien pensante du couple, lâun et lâautre ressentent souvent le besoin de se contrĂŽler » mutuellement, afin de se remplir de lâautre, de ce quâil leur manque mais câest souvent la dĂ©ception qui prend le dessus aprĂšs quelques mois de relations, car on a idĂ©alisĂ©, on a trop rĂȘvĂ© lâautre et on ne le voit plus capable » de nous satisfaire. Mais un seul individu ne peut pas en combler un autre entiĂšrement⊠Lâautre nâest pas notre propriĂ©tĂ© sinon il perd son unicitĂ© et sa libertĂ©. Ne pas avoir envie de possĂ©der lâautre et communiquer sont les meilleures clĂ©s pour partager, lâĂ©change sera dâautant plus grand que lâon autorisera lâautre Ă sâĂ©panouir de maniĂšre individuelle. Ne serait-ce pas ça lâamour inconditionnel ? Voir lâautre grandir, ĂȘtre comblĂ© ? Cela peut tout de mĂȘme impliquer des limites, il ne sâagit pas de tout accepter par amour mais dâĂ©largir le contrat initial, non pas en partant du principe quâil sâagit dâinfidĂ©litĂ© mais bien du fait quâil sâagit, au contraire, de sâouvrir aux envies de lâautre, sans trahison ou Ă©rotique, intellectuelle⊠permet de sâaccomplir. Tout le problĂšme rĂ©side finalement dans la capacitĂ© Ă dĂ©passer la jalousie qui ne reflĂšte pas une preuve dâamour, juste un manque de confiance en soi qui gangrĂšne la relation petit Ă petit, qui Ă©touffe, qui prive mais qui ne sublime certainement pas le couple. Surmonter cette Ă©motion, câest offrir Ă lâautre et se donner Ă soi la possibilitĂ© de mettre en place une autre conception de la fidĂ©litĂ© qui prend en compte ce dĂ©sir de sĂ©duire et dâĂȘtre sĂ©duit, dâaimer et dâĂȘtre aimer⊠tout en gardant cette idĂ©e dâengagement, dâamour vis-Ă -vis de chacune dâentre eux. AprĂšs m'ĂȘtre passionnĂ©e pour la Sociologie, notamment pour les questions d'orientations et d'identitĂ©s sexuelles LGBT, j'ai poussĂ© ma curiositĂ© jusqu'en Master de Conseiller-MĂ©diateur en Genre et SexualitĂ©. Afin de parfaire mes recherches, j'ai ensuite obtenu mon de Sexologie et SantĂ© Publique. Depuis l'ouverture de mon cabinet et en quĂȘte d'une vision humaniste et d'occurrence scientifique, je me suis dirigĂ©e vers le Sexocorporel et la fonction de praticien en psychothĂ©rapie. J'anime rĂ©guliĂšrement un "cafĂ©-sexo" et suis Ă©galement formatrice en Ă©ducation Ă la vie affective, relationnelle et sexuelle IREPS, CHU, chroniqueuse et consultante pour divers magazines et sites web.
Ellemâa expliquĂ© que lâamour dâune mĂšre ne se divise pas, mais quâil se multiplie pas besoin de portions Ă©gales, lâamour se multiplie simplement, si on le laisse faire. Lâamour de Dieu neIl est 8h30 un mardi matin, je suis sur les bancs de lâĂ©cole dans ma VallĂ©e de Joux natale, au cours dâhistoire. Le professeur fait une Ă©niĂšme plaisanterie pour dĂ©nigrer les suisses allemands. Cela me peine car câest ma langue maternelle, ma culture grĂące Ă ma mĂšre bernoise mĂȘme si je suis nĂ©e en Suisse romande de mon pĂšre vaudois. Et en Suisse allemande, mĂȘme si je nâai pas dâaccent quand je parle le bernois, je reste la Romande ». Je porte cette souffrance de nâĂȘtre pas entiĂšrement dâici, ni de lĂ -bas, comme divisĂ©e en deux. Plus tard, pendant mes Ă©tudes Ă lâEcole HĂŽteliĂšre de Lausanne, jâai cĂŽtoyĂ© des Ă©tudiants venant du monde entier. Une amie de lâĂ©poque qui a vĂ©cu Ă plusieurs endroits mâa alors dit un jour Je porte mes racines dans mon cĆur. » Pourtant, je continuais Ă ressentir cela comme une division, me sentant moitiĂ©-moitiĂ© ». Par la suite, un beau jour, comme cela, jâai dĂ©cidĂ© que je nâĂ©tais pas une demi » ou deux demis portions ». DorĂ©navant, si on me pose la question de savoir dâoĂč je viens, je dirai que je suis entiĂšrement combiĂšre » comme on nomme les habitants de la VallĂ©e de Joux et entiĂšrement suisse allemande. Lâamour pour nos racines, câest comme pour nos enfants, il ne se divise pas mais au contraire, il se dĂ©multiplie. Aujourdâhui avec cette attitude, jâai mĂȘme plusieurs patries, dont la Sicile avec la force de ses volcans, Shanghai avec son dynamisme hors du commune et lâEcosse dont les paysages ressemblent beaucoup Ă mes montagnes. A chaque fois, jâĂ©prouve dans ces lieux un sentiment de rentrer chez moi » et une attirance puissante. Pour lâentrepreneur, câest la mĂȘme chose. Une de ses forces rĂ©side dans sa pluridisciplinaritĂ© et lâattirance pour les divers mĂ©tiers. En entreprise, il faut ĂȘtre des spĂ©cialistes du marketing ou des finances par exemple. Alors que notre amour pour telle ou telle spĂ©cialitĂ© peut se dĂ©multiplier. Nous pourrions cĂ©lĂ©brer la pluridisciplinaritĂ© et les multiples facettes des humains qui peuvent ĂȘtre tour Ă tour spĂ©cialisĂ©s dans la vente puis les finances. Dâailleurs, nous voyons des gĂ©nĂ©rations arriver avec non pas un mais deux ou trois mĂ©tiers. Et câest bien lâunicitĂ© de la combinaison de leurs diverses compĂ©tences qui en fait leur force, leur USP sur le marchĂ© du travail. DĂšs lors, il serait judicieux de ne plus diviser les gens en spĂ©cialistes ou Ă©tiqueter les gens uniquement par mĂ©tier mais de vĂ©ritablement combiner leurs talents pour atteindre tout leur plein potentiel au profit des entreprises et du bonheur des employĂ©s. Comme lâĆil de la mouche qui a plusieurs facettes, nous savons que nous pouvons explorer la multitude de facettes qui compose notre personnalitĂ©. MĂȘme si souvent nous les cachons Ă un groupe de notre entourage, nous les vivons avec dâautres groupes de notre cercle de connaissances. Nous connaissons certainement tous de grands financiers qui se livrent, souvent en cachette, Ă toute une activitĂ© artistique, pour se ressourcer ou sâinspirer. Nous sommes des ĂȘtres complets et tout comme lâamour qui se dĂ©multiplie si on le divise, nos talents se dĂ©multiplient Ă©galement pour atteindre notre plein potentiel. Et lĂ , ce nâest que le dĂ©but vers un nouveau potentiel plus haut encore âŠTPkzv.